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Quand un événement désagréable survient, parvenez vous à profiter de l’instant présent ?

Une amie proche vient de perdre son travail. Diplômée bac+5, elle a réalisé un parcours sans faute et affiche à son actif 20 ans d’expérience au sein de très belles entreprises, dans lesquelles elle n’a cessé d’évoluer.

Seulement voilà, un nouveau Directeur vient d’arriver et a décidé de supprimer certains postes clefs, pour reconstruire une nouvelle équipe à sa façon. Cette amie, très soucieuse de retrouver rapidement du travail, n’a pas perdu une minute pour répondre aux annonces, lancer différentes pistes, en d’autres termes, agir, pour ne pas rester sur ce sentiment désagréable de ne plus être « utile » à une entreprise.

Pourquoi ? Est-ce lié à une peur du vide ? Une crainte de ne pas savoir que faire d’un temps de réflexion, voire, d’une introspection, qui permettrait pourtant de réfléchir à ses envies profondes et à ce qui fait sens pour elle ?

Déjà, lorsqu’elle travaillait, elle ne comptait pas ses heures et rentrait toujours très tard le soir. 

Aujourd’hui, alors qu’une occasion se présente à elle de « prendre le temps », il lui est impossible de savourer cette liberté à laquelle elle n’aspirait pas. En tout cas, pas « à ce point ».

Y a-t-il, à l’origine, une culpabilité à profiter de la vie ? Un oubli de soi, obligeant à ne penser à rien d’autre qu’aux urgences de la journée ?

Cette amie est loin d’être la seule concernée par ce sujet. Car il faut l’admettre : nos cerveaux d’actifs ont une fâcheuse tendance à la surchauffe. Moi la première… Mon esprit se laisse sans cesse accaparer par la multitude de tâches à effectuer chaque jour : une mission à démarrer, un client à rappeler, une machine à lancer, la cantine à payer, une baby Sitter à booker etc. A force de passer mon temps à réfléchir à tout autre chose qu’à ce que j’ai sous les yeux, je ne vois plus rien…

Certains se concentrent sur des préoccupations d’organisation comme moi, d’autres ruminent en pensant à ce qu’ils « n’auraient pas du dire »; d’autres encore se posent mille questions au sujet d’une journée, d’un examen, ou d’une réunion à venir et qui les stresse. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ces émotions négatives par anticipation ne servent à rien, car, dans la majorité des cas, tout se passe très bien !

J’ai été très touchée par un article lu dans la Presse il y a quelques mois : le témoignage de Colette Roumanoff, qui évoquait la façon dont elle avait abordé la maladie d’Alzheimer de son mari. Sujet particulièrement grave s’il en est, et pourtant, une vraie leçon de vie pour nous qui sommes en bonne santé. Cette femme courageuse expliquait qu’à l’annonce de la maladie de son époux, elle avait refusé de se focaliser sur ce qu’ils étaient en train de perdre. Au contraire, cette maladie lui a appris à vivre au jour le jour, à être plus attentive aux petites choses du quotidien, et à échanger émotionnellement avec plus d’intensité… 

Comment a-t-elle trouvé la force de modifier sa vision de la situation, de ne pas se laisser envahir par le chagrin, compte tenu du sort irrémédiable de son conjoint ? Nul ne le sait. Mais elle y est arrivée.

Il est donc possible de trouver des ressources en nous, pour savourer un moment de grâce au détour d’une phrase, d’un échange, ou tout simplement de réaliser combien nous avons de belles choses sous les yeux, quelle que soit notre actualité.

Avez-vous envie d’essayer vous aussi ? Voici une méthode simple qui vous aidera à faire régulièrement un arrêt sur image. Vous pouvez choisir parmi plusieurs options : coller un post-it sur votre ordinateur / dans votre voiture / sur votre réfrigérateur, ou encore mettre en place une alarme sur votre téléphone ou votre montre. 

Dès que l’alarme sonne ou que vous tombez sur votre post-it, recentrez-vous sur ce que vous êtes en train de vivre. Demandez-vous ce que votre environnement vous inspire. Comment vous sentez-vous ? Y a-t-il quelque-chose de positif, de beau, de prometteur sous vos yeux ? D’agréable à entendre ? A sentir ?

Renouvelez cette opération de façon régulière. Elle finira par devenir une habitude et vous permettra de prendre de la hauteur par rapport au flot constant de vos obligations.

Ce si précieux INSTANT PRÉSENT…

Quand un événement désagréable survient, parvenez vous à profiter de l'instant présent ?

Une amie proche vient de perdre son travail. Diplômée bac+5, elle a réalisé un parcours sans faute et affiche à son actif 20 ans d'expérience au sein de très belles entreprises, dans lesquelles elle n'a cessé d'évoluer.

Seulement voilà, un nouveau Directeur vient d'arriver et a décidé de supprimer certains postes clefs, pour reconstruire une nouvelle équipe à sa façon. Cette amie, très soucieuse de retrouver rapidement du travail, n'a pas perdu une minute pour répondre aux annonces, lancer différentes pistes, en d'autres termes, agir, pour ne pas rester sur ce sentiment désagréable de ne plus être "utile" à une entreprise.

Pourquoi ? Est-ce lié à une peur du vide ? Une crainte de ne pas savoir que faire d'un temps de réflexion, voire, d'une introspection, qui permettrait pourtant de réfléchir à ses envies profondes et à ce qui fait sens pour elle ?

Déjà, lorsqu'elle travaillait, elle ne comptait pas ses heures et rentrait toujours très tard le soir. 

Aujourd'hui, alors qu'une occasion se présente à elle de "prendre le temps", il lui est impossible de savourer cette liberté à laquelle elle n'aspirait pas. En tout cas, pas "à ce point".

Y a-t-il, à l'origine, une culpabilité à profiter de la vie ? Un oubli de soi, obligeant à ne penser à rien d'autre qu'aux urgences de la journée ?

Cette amie est loin d'être la seule concernée par ce sujet. Car il faut l'admettre : nos cerveaux d'actifs ont une fâcheuse tendance à la surchauffe. Moi la première... Mon esprit se laisse sans cesse accaparer par la multitude de tâches à effectuer chaque jour : une mission à démarrer, un client à rappeler, une machine à lancer, la cantine à payer, une baby Sitter à booker etc. A force de passer mon temps à réfléchir à tout autre chose qu’à ce que j’ai sous les yeux, je ne vois plus rien…

Certains se concentrent sur des préoccupations d’organisation comme moi, d’autres ruminent en pensant à ce qu’ils "n’auraient pas du dire"; d’autres encore se posent mille questions au sujet d’une journée, d’un examen, ou d’une réunion à venir et qui les stresse. Il est d'ailleurs intéressant de noter que ces émotions négatives par anticipation ne servent à rien, car, dans la majorité des cas, tout se passe très bien !

J'ai été très touchée par un article lu dans la Presse il y a quelques mois : le témoignage de Colette Roumanoff, qui évoquait la façon dont elle avait abordé la maladie d'Alzheimer de son mari. Sujet particulièrement grave s'il en est, et pourtant, une vraie leçon de vie pour nous qui sommes en bonne santé. Cette femme courageuse expliquait qu’à l’annonce de la maladie de son époux, elle avait refusé de se focaliser sur ce qu'ils étaient en train de perdre. Au contraire, cette maladie lui a appris à vivre au jour le jour, à être plus attentive aux petites choses du quotidien, et à échanger émotionnellement avec plus d’intensité… 

Comment a-t-elle trouvé la force de modifier sa vision de la situation, de ne pas se laisser envahir par le chagrin, compte tenu du sort irrémédiable de son conjoint ? Nul ne le sait. Mais elle y est arrivée.

Il est donc possible de trouver des ressources en nous, pour savourer un moment de grâce au détour d'une phrase, d'un échange, ou tout simplement de réaliser combien nous avons de belles choses sous les yeux, quelle que soit notre actualité.

Avez-vous envie d'essayer vous aussi ? Voici une méthode simple qui vous aidera à faire régulièrement un arrêt sur image. Vous pouvez choisir parmi plusieurs options : coller un post-it sur votre ordinateur / dans votre voiture / sur votre réfrigérateur, ou encore mettre en place une alarme sur votre téléphone ou votre montre. 

Dès que l'alarme sonne ou que vous tombez sur votre post-it, recentrez-vous sur ce que vous êtes en train de vivre. Demandez-vous ce que votre environnement vous inspire. Comment vous sentez-vous ? Y a-t-il quelque-chose de positif, de beau, de prometteur sous vos yeux ? D'agréable à entendre ? A sentir ?

Renouvelez cette opération de façon régulière. Elle finira par devenir une habitude et vous permettra de prendre de la hauteur par rapport au flot constant de vos obligations.