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La reprise économique est bien là et nous sommes nombreux à constater une belle croissance dans différents secteurs d’activité en France (Industrie, BTP, Santé, Digitalisation…).

C’est une excellente nouvelle bien sûr, et les perspectives de l’Apec, en matière de recrutement de Cadres pour 2018, sont excellentes.

« Oui mais », car il y a un mais, je me demande si les entreprises sauront tenir compte de cette nouvelle donne pour recruter intelligemment.

Je m’explique.
A la tête du Cabinet ABP Recrutement depuis maintenant 6 ans, je constate que les entreprises qui font appel à des cabinets comme les nôtres ont des idées très arrêtées sur leurs critères de sélection en matière de recrutement.
Jusqu’à présent, cela pouvait marcher, puisqu’il n’y avait pas pléthore d’annonces et que la demande était suffisamment importante pour y répondre (même si, en matière de chasse, rien n’était simple ces dernières années !).

Mais demain ?
Un certain nombre de métiers seront très vite en tension.
Si les entreprises n’acceptent pas de céder sur quelques critères, leurs recrutements pourraient s’avérer longs et laborieux.

Pourquoi ne pas prendre exemple sur le modèle anglo-saxon ?
Les américains savent faire confiance, eux. J’ai bien conscience que cela est lié, notamment, aux facilités de licenciement pour les salariés qui déméritent, mais quand même.
Je crois qu’il s’agit avant tout d’une culture plus ouverte de l’autre côté de l’Atlantique.
Les américains acceptent de recevoir un candidat qui n’a aucune expérience dans le domaine concerné. Ils essaient de comprendre ce qu’il/elle a dans le ventre, et se basent sur son potentiel et son savoir-être pour valider l’adéquation avec le job (même à responsabilités).
Quelqu’un dont la tête est bien faite et qui présente les aptitudes requises pour un poste, saura s’adapter s’il (ou elle) est motivé(e) et s’investit à fond.

Au fond, les salariés ne souhaitent qu’une chose : que ça marche. Pour eux aussi, l’enjeu est important. Il en va de leur propre estime d’eux-mêmes, et de l’image qu’ils renverront autour d’eux si finalement ils ne font pas l’affaire.

Les américains vont même plus loin : ils considèrent avec encore plus de bienveillance quelqu’un qui a tenté de créer son entreprise et pour qui cela n’a pas marché. Considérant que cette personne a appris à gérer l’échec et mettre en place des stratégies pour rebondir.

Nous sommes là bien éloignés du modèle français…

Il reste à espérer que nos entreprises sauront évoluer petit à petit, lorsqu’elles constateront qu’elles n’ont plus d’autre choix…

Les entreprises s’adapteront-elles à la reprise ?

La reprise économique est bien là et nous sommes nombreux à constater une belle croissance dans différents secteurs d’activité en France (Industrie, BTP, Santé, Digitalisation…).

C’est une excellente nouvelle bien sûr, et les perspectives de l’Apec, en matière de recrutement de Cadres pour 2018, sont excellentes.

« Oui mais », car il y a un mais, je me demande si les entreprises sauront tenir compte de cette nouvelle donne pour recruter intelligemment.

Je m’explique.
A la tête du Cabinet ABP Recrutement depuis maintenant 6 ans, je constate que les entreprises qui font appel à des cabinets comme les nôtres ont des idées très arrêtées sur leurs critères de sélection en matière de recrutement.
Jusqu’à présent, cela pouvait marcher, puisqu’il n’y avait pas pléthore d’annonces et que la demande était suffisamment importante pour y répondre (même si, en matière de chasse, rien n’était simple ces dernières années !).

Mais demain ?
Un certain nombre de métiers seront très vite en tension.
Si les entreprises n’acceptent pas de céder sur quelques critères, leurs recrutements pourraient s’avérer longs et laborieux.

Pourquoi ne pas prendre exemple sur le modèle anglo-saxon ?
Les américains savent faire confiance, eux. J’ai bien conscience que cela est lié, notamment, aux facilités de licenciement pour les salariés qui déméritent, mais quand même.
Je crois qu’il s’agit avant tout d’une culture plus ouverte de l’autre côté de l’Atlantique.
Les américains acceptent de recevoir un candidat qui n’a aucune expérience dans le domaine concerné. Ils essaient de comprendre ce qu’il/elle a dans le ventre, et se basent sur son potentiel et son savoir-être pour valider l’adéquation avec le job (même à responsabilités).
Quelqu’un dont la tête est bien faite et qui présente les aptitudes requises pour un poste, saura s’adapter s’il (ou elle) est motivé(e) et s’investit à fond.

Au fond, les salariés ne souhaitent qu’une chose : que ça marche. Pour eux aussi, l’enjeu est important. Il en va de leur propre estime d’eux-mêmes, et de l’image qu’ils renverront autour d’eux si finalement ils ne font pas l’affaire.

Les américains vont même plus loin : ils considèrent avec encore plus de bienveillance quelqu’un qui a tenté de créer son entreprise et pour qui cela n’a pas marché. Considérant que cette personne a appris à gérer l’échec et mettre en place des stratégies pour rebondir.

Nous sommes là bien éloignés du modèle français…

Il reste à espérer que nos entreprises sauront évoluer petit à petit, lorsqu’elles constateront qu’elles n’ont plus d’autre choix…