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Oui, moi aussi j’ai vécu très longtemps sous le joug de l’urgence permanente. Bien sûr, j’ai essayé de me rebeller à chaque période de vacances. Pendant ces moments de répit, je prenais de bonnes résolutions pour ne plus me soumettre à l’urgence. Mais immanquablement, il y avait un moment où la bascule s’opérait, je n’arrivais plus à tenir les objectifs que je m’étais fixés, et le règne de l’urgence s’abattait à nouveau sur moi.

J’ai finalement réussi à me libérer de l’urgence, mais de façon inattendue, ce n’était pas pendant mes congés, ni lors d’un week-end. Nous étions en pleine semaine de travail, au cœur d’une période de rush très intense, les urgences virevoltaient autour de moi et je ne savais plus où donner de la tête…

C’était un mardi matin à 9H40 et je me sentais totalement aspirée, je n’arrivais plus à identifier ma priorité de l’instant… Je me suis assise, j’ai fermé les yeux, j’ai pratiqué une grande respiration.

Je me suis soudainement retrouvée apaisée, dans l’œil du cyclone, laissant tourbillonner les urgences autour de moi.

Enfin au calme avec moi-même, j’ai compris que si je continuais à me laisser balloter par le vent de l’urgence, je n’arriverais pas à tenir mes engagements sur le long terme et que je ne pourrais plus faire un travail de qualité, ce qui constitue une énorme motivation dans mon quotidien.

J’ai donc commencer une discussion intérieure dans laquelle je me disais :  « Tu as toujours été capable de réaliser beaucoup de tâches, de travailler vite, de jongler entre ta vie professionnelle et personnelle, et si tu passais à l’étape supérieure, si tu te fixais le défi de prendre le contrôle de ton temps et de l’énergie que tu donnes aux autres, à tes projets… ».

Ce dialogue intérieur m’a fait comprendre que la solution était en moi…les flots d’urgence pouvaient influer sur mon comportement et mon bien-être mais j’avais le pouvoir de réagir ou de ne pas réagir. En fait, nous avons tous ce pouvoir en nous.

 

En sortant de mon dialogue intérieur, j’ai pris le temps de faire une liste avec trois colonnes, pour noter quelles étaient mes priorités dans trois domaines : mon travail, ma vie de famille et ma vie personnelle. Le fait d’avoir matérialisé mes priorités sur papier a contribué à les graver à jamais dans mon esprit. Elles sont aujourd’hui, comme une boussole pour rester sur mon chemin, malgré les aléas de la vie.  Cette première étape m’a permis de retrouver l’apaisement et le sourire et désormais lorsque de véritables urgences surviennent, je m’y réfère pour agir en conformité avec moi-même.

Ce premier pas m’a rendue libre d’agir sur moi-même, en baissant le haut niveau d’exigence que je m’imposais, en choisissant mes combats et en prenant le temps de réussir tout en étant heureuse. C’est un long travail mais qui en vaut la peine !

J’espère que mon billet provoquera ce déclic en vous et je vous donne quelques-unes des  routines que j’ai développé grâce à mes lectures et à mon expérience personnelle et qui contribuent, chaque jour, à mon bien-être professionnel et personnel.

Mes « routines » pour ne plus subir les urgences :

Aujourd’hui, j’arrive à vivre l’instant présent, à me mobiliser en cas de rush sans en souffrir ou me dévaloriser parce que j’ai le sentiment de ne pas y arriver… Je suis passé de l’urgence au durable et je m’accorde enfin le temps que je mérite.

A bientôt,

Sophie –   Le Grand Bain  

Et s’il était urgent de ne plus être dans l’urgence ?

Oui, moi aussi j’ai vécu très longtemps sous le joug de l’urgence permanente. Bien sûr, j’ai essayé de me rebeller à chaque période de vacances. Pendant ces moments de répit, je prenais de bonnes résolutions pour ne plus me soumettre à l’urgence. Mais immanquablement, il y avait un moment où la bascule s’opérait, je n’arrivais plus à tenir les objectifs que je m’étais fixés, et le règne de l’urgence s’abattait à nouveau sur moi.

J’ai finalement réussi à me libérer de l’urgence, mais de façon inattendue, ce n’était pas pendant mes congés, ni lors d’un week-end. Nous étions en pleine semaine de travail, au cœur d’une période de rush très intense, les urgences virevoltaient autour de moi et je ne savais plus où donner de la tête…

C’était un mardi matin à 9H40 et je me sentais totalement aspirée, je n'arrivais plus à identifier ma priorité de l'instant... Je me suis assise, j’ai fermé les yeux, j’ai pratiqué une grande respiration.

Je me suis soudainement retrouvée apaisée, dans l’œil du cyclone, laissant tourbillonner les urgences autour de moi.

Enfin au calme avec moi-même, j’ai compris que si je continuais à me laisser balloter par le vent de l’urgence, je n’arriverais pas à tenir mes engagements sur le long terme et que je ne pourrais plus faire un travail de qualité, ce qui constitue une énorme motivation dans mon quotidien.

J’ai donc commencer une discussion intérieure dans laquelle je me disais :  « Tu as toujours été capable de réaliser beaucoup de tâches, de travailler vite, de jongler entre ta vie professionnelle et personnelle, et si tu passais à l’étape supérieure, si tu te fixais le défi de prendre le contrôle de ton temps et de l’énergie que tu donnes aux autres, à tes projets… ».

Ce dialogue intérieur m’a fait comprendre que la solution était en moi…les flots d’urgence pouvaient influer sur mon comportement et mon bien-être mais j’avais le pouvoir de réagir ou de ne pas réagir. En fait, nous avons tous ce pouvoir en nous.

 

En sortant de mon dialogue intérieur, j’ai pris le temps de faire une liste avec trois colonnes, pour noter quelles étaient mes priorités dans trois domaines : mon travail, ma vie de famille et ma vie personnelle. Le fait d’avoir matérialisé mes priorités sur papier a contribué à les graver à jamais dans mon esprit. Elles sont aujourd’hui, comme une boussole pour rester sur mon chemin, malgré les aléas de la vie.  Cette première étape m’a permis de retrouver l’apaisement et le sourire et désormais lorsque de véritables urgences surviennent, je m’y réfère pour agir en conformité avec moi-même.

Ce premier pas m’a rendue libre d’agir sur moi-même, en baissant le haut niveau d’exigence que je m’imposais, en choisissant mes combats et en prenant le temps de réussir tout en étant heureuse. C’est un long travail mais qui en vaut la peine !

J’espère que mon billet provoquera ce déclic en vous et je vous donne quelques-unes des  routines que j’ai développé grâce à mes lectures et à mon expérience personnelle et qui contribuent, chaque jour, à mon bien-être professionnel et personnel.

Mes « routines » pour ne plus subir les urgences :

  • Je repasse chaque jour la liste des mes tâches et j’en choisis une ou deux sur lesquelles réellement m’investir dans la journée
  • J’analyse chaque nouvelle tâche par rapport à ma grille des priorités, je prends le temps de l’examiner et de repousser son exécution tant que je ne suis pas au clair
  • Je fuis les futilités qui me prennent trop de temps et m’éloignent de mes priorités
  • Je laisse chaque jour 1h de libre dans mon agenda pour les imprévus
  • Lorsque je peux déléguer ou négocier un délai d’exécution, je n’hésite pas, je le fais sans culpabiliser !
  • Quand une période de « stress » intense se profile, j’en informe ma famille et mes collègues pour qu’ils puissent adapter leur comportement également
  • Je n’hésite plus à dire « non » de façon bienveillante et je propose des alternatives

Aujourd’hui, j’arrive à vivre l’instant présent, à me mobiliser en cas de rush sans en souffrir ou me dévaloriser parce que j’ai le sentiment de ne pas y arriver… Je suis passé de l’urgence au durable et je m’accorde enfin le temps que je mérite.

A bientôt,

Sophie -   Le Grand Bain