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Il y a plusieurs années, j’ai bénéficié d’une formation au Benchmarking qui m’a beaucoup déçue. Le formateur était creux, tout le groupe s’ennuyait, j’ai vraiment eu l’impression de perdre deux précieuses journées de travail. 

Pourtant, j’ai retenu une chose (et j’ai appris plus tard que c’était le principe même d’une formation : réussir à faire passer UNE idée) : « benchmarker, c’est aller chercher ce qui se fait dans des secteurs d’activité ou dans des métiers très éloignés du nôtre, afin d’en tirer des idées transposables ».

Avant, je considérais que Benchmarker voulait dire : aller voir ce que faisaient les concurrents et envisager d’appliquer les mêmes bonnes pratiques. Pas très ambitieux et pas très fair play, me direz-vous …

J’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui un très bel exemple de transposition de « best practices ».

Mon frère, commandant de bord chez Air France, vient d’être interviewé par un journaliste dans le cadre d’une émission intitulée « Face à face entre un pilote et un chirurgien »  proposant de comparer 2 métiers à travers 2 témoignages. Olivier (mon frère) s’est donc retrouvé face à un chirurgien thoracique.

Retrouvez la vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=FwVUcp5mTUM

On y apprend que la chirurgie a eu l’intelligence et l’audace de s’inspirer de la culture et des règles émanants de l’aéronautique, pour faire évoluer ses pratiques dans différents domaines : 

Auriez-vous imaginé de telles similitudes entre ces deux mondes ?

Moi, non. 

Dernier point concernant les bonnes pratiques aéronautiques : la mise en place d’un système « non punitif » a amélioré la sécurité des vols. L’aviation reconnait que l’erreur est humaine. Et incite à parler pour trouver rapidement des solutions (en plein vol) ou des propositions d’améliorations (après coup). Génial, non ?

J’aurais l’occasion de revenir sur ce sujet dans un prochain billet de blog car ce thème m’inspire tout particulièrement.

Nous incitons fortement nos clients Grand Bain, dans le cadre des parcours « Intrapreneuriat » (incubateurs de projets au sein de l’entreprise) et «Je Change ma vie » (pour les clients qui envisagent de créer leur entreprise) à faire un vaste Benchmark autour de leurs idées de base. Nos ateliers sont orientés vers l’ouverture, la capacité à sortir du cadre, à procéder par association d’idées. S’ils réussissent à identifier le dénominateur commun entre leur besoin, et la problématique traitée par une entreprise éloignée de leur secteur d’activité, alors il sauront saisir l’innovation transposable dans leur domaine, en y intégrant leur propre spécificité.

C’est aussi grâce aux benchmark que le monde bouge et s’améliore, que des idées naissent, que des progrès voient le jour dans tous les domaines.

Le Benchmark, ce n’est pas un comportement déplacé, mais au contraire un puissant levier pour faire avancer le monde.

N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, poussez l’exploration le plus loin possible, demandez-vous quel secteur d’activité a résolu la problématique que vous rencontrez. Passez du temps à comprendre ce qui a été mis en place, puis laissez vagabonder votre imagination.

A vous !

Bonne recherche,

Sophie 

Voici un magnifique exemple de Benchmark

Il y a plusieurs années, j’ai bénéficié d’une formation au Benchmarking qui m’a beaucoup déçue. Le formateur était creux, tout le groupe s’ennuyait, j’ai vraiment eu l’impression de perdre deux précieuses journées de travail. 

Pourtant, j’ai retenu une chose (et j’ai appris plus tard que c’était le principe même d’une formation : réussir à faire passer UNE idée) : "benchmarker, c’est aller chercher ce qui se fait dans des secteurs d’activité ou dans des métiers très éloignés du nôtre, afin d’en tirer des idées transposables ».

Avant, je considérais que Benchmarker voulait dire : aller voir ce que faisaient les concurrents et envisager d’appliquer les mêmes bonnes pratiques. Pas très ambitieux et pas très fair play, me direz-vous ...

J’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui un très bel exemple de transposition de « best practices ».

Mon frère, commandant de bord chez Air France, vient d’être interviewé par un journaliste dans le cadre d’une émission intitulée « Face à face entre un pilote et un chirurgien »  proposant de comparer 2 métiers à travers 2 témoignages. Olivier (mon frère) s’est donc retrouvé face à un chirurgien thoracique.

Retrouvez la vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=FwVUcp5mTUM

On y apprend que la chirurgie a eu l’intelligence et l’audace de s’inspirer de la culture et des règles émanants de l’aéronautique, pour faire évoluer ses pratiques dans différents domaines : 

  • la performance associée à la sécurité, à travers la prise en compte des facteurs humains et la standardisation de certaines actions
  • les anesthésistes et les chirurgiens se forment désormais via des simulateurs, afin de se préparer aux bons gestes en situation de stress
  • le pilotage : la chirurgie est de plus en plus robotisée, les chirurgiens travaillent de plus en plus souvent dans des laboratoires assimilables à un cockpit (à la nuance près que leur intervention reste manuelle, mais se pratique à distance)
  • ils préparent des check list pré-opératoires qui s’inspirent du briefing aéronautique
  • les chirurgiens commencent à être évalués et accrédités de la même façon que les pilotes 

Auriez-vous imaginé de telles similitudes entre ces deux mondes ?

Moi, non. 

Dernier point concernant les bonnes pratiques aéronautiques : la mise en place d’un système « non punitif » a amélioré la sécurité des vols. L’aviation reconnait que l’erreur est humaine. Et incite à parler pour trouver rapidement des solutions (en plein vol) ou des propositions d’améliorations (après coup). Génial, non ?

J’aurais l’occasion de revenir sur ce sujet dans un prochain billet de blog car ce thème m’inspire tout particulièrement.

Nous incitons fortement nos clients Grand Bain, dans le cadre des parcours « Intrapreneuriat » (incubateurs de projets au sein de l’entreprise) et «Je Change ma vie » (pour les clients qui envisagent de créer leur entreprise) à faire un vaste Benchmark autour de leurs idées de base. Nos ateliers sont orientés vers l’ouverture, la capacité à sortir du cadre, à procéder par association d’idées. S’ils réussissent à identifier le dénominateur commun entre leur besoin, et la problématique traitée par une entreprise éloignée de leur secteur d’activité, alors il sauront saisir l’innovation transposable dans leur domaine, en y intégrant leur propre spécificité.

C’est aussi grâce aux benchmark que le monde bouge et s’améliore, que des idées naissent, que des progrès voient le jour dans tous les domaines.

Le Benchmark, ce n’est pas un comportement déplacé, mais au contraire un puissant levier pour faire avancer le monde.

N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, poussez l’exploration le plus loin possible, demandez-vous quel secteur d’activité a résolu la problématique que vous rencontrez. Passez du temps à comprendre ce qui a été mis en place, puis laissez vagabonder votre imagination.

A vous !

Bonne recherche,

Sophie