A votre écoute 04 93 35 04 76

La « QVT » (Qualité de Vie au travail), vous en avez sans doute entendu parler ?

Si le concept est intéressant et fort utile, je m’interroge sur les limites de cette notion désormais imposée aux entreprises en vue de l’épanouissement de leurs salariés.

De quoi parle-t-on ?

L’Agence Nationale d’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) recense 6 facteurs clés indispensables à une bonne Qualité de Vie au Travail :

A ce titre, les entreprises sont invitées à mettre en place différentes actions susceptibles de permettre à tous d’atteindre l’épanouissement au travail. Il s’agit donc d’une action collective au bénéfice de l’individuel.

Et effectivement, il est du ressort du dirigeant (en fonction de ses possibilités et en concertation avec les salariés et les partenaires sociaux) de rendre agréable, motivant et enrichissant le quotidien des collaborateurs. Donner du sens, mettre des moyens à leur disposition, rester vigilant et en contact avec le terrain, autant d’éléments qui contribueront à la réussite et au bien-être de chacun. 

Mais jusqu’où peut-on garantir la qualité de vie au travail ?

Est-on forcément heureux parce-que l’on bénéficie d’une conciergerie d’entreprise, d’un Chief Happiness Officer, que les réunions n’ont jamais lieu après 17h et que le travail est bien organisé ?
Je n’en suis pas si sûre…

Nous avons la chance de recueillir le ressenti de nombreux salariés à travers nos clients du « Grand Bain » (Bilan de compétences en ligne et Outplacement).

Nous constatons régulièrement que s’il existe un décalage entre les leviers de motivation d’un individu et la réalité du poste qu’il occupe, il sera en difficulté (voire, en souffrance), quoi que l’entreprise fasse pour lui.

De même, si les valeurs ou la raison d’être de son entreprise ne sont pas alignées avec ses propres valeurs, il ne s’y reconnaîtra pas non plus.
De fait, cette personne peut se sentir profondément désarmée devant une incompréhension entre « la chance qu’elle a, d’avoir tout » versus ce impression diffuse – et culpabilisante – de ne pas se sentir heureuse…

Je crois que le véritable enjeu de la Qualité de Vie au Travail vient d’un croisement entre :

Nous sommes bien là dans une perspective de Responsabilisation.

Je pense que la croissance économique actuelle permettra de plus en plus aux salariés de prendre le risque de changer.
En tout cas, je le souhaite, car la performance d’une entreprise provient essentiellement de la performance de son capital humain. Sans envie, sans motivation, rien ne peut se faire.

Mettons en place des actions percutantes en faveur de la QVT. Et donnons-nous les moyens d’accompagner les salariés vers leur « Etoile polaire », comme le suggère Navi RADJOU (Co-auteur avec Prasad KAIPA de « Donner du sens à l’intelligence »).

A votre disposition pour échanger…
Sophie 

 

QVT : la seule responsabilité de l’entreprise ?

La "QVT" (Qualité de Vie au travail), vous en avez sans doute entendu parler ?

Si le concept est intéressant et fort utile, je m'interroge sur les limites de cette notion désormais imposée aux entreprises en vue de l'épanouissement de leurs salariés.

De quoi parle-t-on ?

L'Agence Nationale d'Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) recense 6 facteurs clés indispensables à une bonne Qualité de Vie au Travail :

  • les relations sociales et les relations de travail,
  • le contenu du travail lui-même,
  • l'environnement de travail,
  • l'organisation du travail, 
  • la réalisation et le développement professionnel,
  • la conciliation entre vie professionnelle et vie privée.

A ce titre, les entreprises sont invitées à mettre en place différentes actions susceptibles de permettre à tous d'atteindre l'épanouissement au travail. Il s'agit donc d'une action collective au bénéfice de l'individuel.

Et effectivement, il est du ressort du dirigeant (en fonction de ses possibilités et en concertation avec les salariés et les partenaires sociaux) de rendre agréable, motivant et enrichissant le quotidien des collaborateurs. Donner du sens, mettre des moyens à leur disposition, rester vigilant et en contact avec le terrain, autant d'éléments qui contribueront à la réussite et au bien-être de chacun. 

Mais jusqu'où peut-on garantir la qualité de vie au travail ?

Est-on forcément heureux parce-que l'on bénéficie d'une conciergerie d'entreprise, d'un Chief Happiness Officer, que les réunions n'ont jamais lieu après 17h et que le travail est bien organisé ?
Je n'en suis pas si sûre...

Nous avons la chance de recueillir le ressenti de nombreux salariés à travers nos clients du "Grand Bain" (Bilan de compétences en ligne et Outplacement).

Nous constatons régulièrement que s'il existe un décalage entre les leviers de motivation d'un individu et la réalité du poste qu'il occupe, il sera en difficulté (voire, en souffrance), quoi que l'entreprise fasse pour lui.

De même, si les valeurs ou la raison d'être de son entreprise ne sont pas alignées avec ses propres valeurs, il ne s'y reconnaîtra pas non plus.
De fait, cette personne peut se sentir profondément désarmée devant une incompréhension entre "la chance qu'elle a, d'avoir tout" versus ce impression diffuse - et culpabilisante - de ne pas se sentir heureuse...

Je crois que le véritable enjeu de la Qualité de Vie au Travail vient d'un croisement entre :

  • l'initiative individuelle du salarié : qui doit prendre le temps de se connaître et d'identifier si le poste qu'il occupe correspond à ses attentes et ses besoins profonds. Si tel n'est pas le cas, de voir s'il est possible d'évoluer, à terme vers un autre poste dans son entreprise, et si cette solution n'est pas envisageable, de "prendre le risque" d'être plus heureux ailleurs, en acceptant de quitter - parfois- un certain confort.
  • l'initiative de l'entreprise : qui doit tout mettre en œuvre pour favoriser l'épanouissement du salarié, dans la limite des postes et des missions qui existent au sein de cette société. On ne peut pas créer de poste "sur mesure" pour répondre à un besoin isolé. Si le poste idéal pour son salarié n'existe pas en interne, ou qu'il n'est pas disponible à court ou moyen terme, la seule action possible, de la part de l'entreprise, est d'inciter (et là aussi, cela demande du courage à l'employeur) son salarié à suivre un bilan de compétences afin de trouver sa voie. Puis d'accepter de le laisser partir.

Nous sommes bien là dans une perspective de Responsabilisation.

Je pense que la croissance économique actuelle permettra de plus en plus aux salariés de prendre le risque de changer.
En tout cas, je le souhaite, car la performance d'une entreprise provient essentiellement de la performance de son capital humain. Sans envie, sans motivation, rien ne peut se faire.

Mettons en place des actions percutantes en faveur de la QVT. Et donnons-nous les moyens d'accompagner les salariés vers leur "Etoile polaire", comme le suggère Navi RADJOU (Co-auteur avec Prasad KAIPA de "Donner du sens à l'intelligence").

A votre disposition pour échanger...
Sophie