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Adoptez la posture pour convaincre

Vous devez bientôt passer un entretien de recrutement et paniquez à l’idée de ne pas savoir vous présenter ?
Vous stressez à l’idée d’émettre une requête particulière auprès de votre Manager ? 
Misez sur la préparation et vous réussirez à faire passer vos messages à coup sûr !

Pour bien vous préparer, je vous conseille de travailler sur 2 aspects :

1) LE CONTENU
Pour commencer, vous devez coucher sur le papier (ou sur votre écran) les messages que vous souhaitez faire passer.

– S’il s’agit d’un entretien de recrutement :
Relisez votre CV plusieurs fois, ayez bien en tête la chronologie de votre parcours, le détail des missions que vous avez réalisées, les compétences que cela vous a amené(e) à mobiliser, les raisons pour lesquelles vous avez changé de poste. Puis confrontez ces compétences et expériences avec les critères prioritaires recherchés par le Recruteur (généralement mentionnés dans l’annonce si vous avez postulé – vous pouvez également mener une enquête s’il s’agit d’une candidature spontanée ou d’une cooptation).
Déduisez de ce rapprochement les points communs, et donc les mots clefs, que vous allez devoir impérativement mentionner lors du rendez-vous. Apprenez-les par coeur pour bien les intégrer.

– S’il s’agit d’une requête auprès de votre N+1 :
Listez le contexte de votre demande, les raisons qui vous amènent à l’émettre, et les bénéfices pour vous si vous obtenez gain de cause. En parallèle, identifiez les bénéfices collatéraux pour votre Manager ou pour votre entreprise. Préparez et relisez plusieurs fois les mots clefs qui en découlent.

2) VOTRE POSTURE
Les règles de la communication édictent un principe de base : on ne réussit à faire passer un message à travers les mots qu’à hauteur de 7% ! Le reste passe par le ton employé : 38 % et le visuel : 55 %. Incroyable non ?
Le langage de votre corps représenterait donc 93% de votre communication…

Personnellement, lorsque je fais passer des entretiens de recrutement, j’attache une forte importance au discours des candidats. Car si les éléments factuels que je recherche (en terme de compétences et durée d’expérience) ne collent pas avec la demande de mon client, je n’irai pas plus loin dans mon analyse.
Mais il est vrai que la posture des candidats en dit long sur la cohérence de leurs propos et la réalité de leur savoir-être. Un regard fuyant, une main molle, des hésitations répétées… Mon analyse résulte d’un tout, et il est certain que vous aurez toujours intérêt à soigner votre posture.

Voici quelques conseils pour dégager une bonne force de conviction :

1) Regardez votre interlocuteur dans les yeux.
Mais pas non plus avec trop d’insistance ! (ce qui pourrait alors donner une sensation d’excès de confiance en vous ou d’agressivité). 
Optez pour un regard direct mais naturel, et n’hésitez pas à sourire (au moins légèrement) lorsque vous serrez la main de votre interlocuteur. 

2) Adoptez le bon ton et le bon débit.
Parler très bas ou très fort vous désservira. Entrainez-vous devant votre glace, employez un ton soutenu, une voix dans une tonalité plutôt grave, et exprimez-vous de façon distincte et vivante. N’hésitez pas à y mettre votre coeur afin de donner du relief à vos propos. 

3) Pensez à vos gestes.
Ni trop raide, ni trop détendu(e), ni trop enthousiaste. 
Restez naturel(e) tout en mesurant vos gestes et votre expression faciale : détendez votre visage et souriez de façon naturelle, évitez de gesticuler.
En revanche, il est important d’incarner vos propos physiquement, afin de rester « congruent » (d’être aligné-e entre ce que disent vos mots et ce qui se dégage de votre attitude).

4) Tenez-vous droit.
Posez vos pieds au sol, déployez vos épaules, levez légèrement le menton, grandissez vous au maximum. Vous ressentirez alors, au fond de vous-même, une véritable capacité à vous affirmer, dans le respect de l’autre.
Si vous êtes une femme, vous pouvez porter des talons hauts. Cela aidera à vous grandir et vous permettra de regarder votre interlocuteur sur un même niveau, sans avoir à lever les yeux. Idéal pour  instaurer un rapport d’égalité dans les échanges. 

5) Soyez attentif à votre poignée de main.
Que ce soit à votre arrivée ou lors de la conclusion du rendez-vous, gardez en tête que tout peut se jouer avec cette poignée de main. Je vous livre une anecdote très personnelle à ce sujet : mon premier patron à Paris, qui m’a tout appris en matière de chasse de tête, m’a dit un jour : « si le candidat n’arrive pas à faire le code en bas (nos bureaux étaient situés à Paris dans un quartier Haussmanien) et que sa poignée de main est molle, c’est qu’il s’agit d’un mauvais candidat ».
J’ai maintenant 20 ans de recul en matière de recrutement et un avis plus nuancé sur la question, mais quand même. Je reste attentive sur ce point.
Donc, pensez à privilégier un échange « équitable » à travers cette poignée de main : ni dominante, ni soumise. Tout se joue à travers l’intention que vous y mettez (tout comme pour votre regard ou votre sourire). 

 6) Observez le non verbal de votre interlocuteur.
Pas facile de penser à sa posture tout en observant l’autre. Mais la communication se joue à deux. Si vous sentez que votre interlocuteur envoie des messages d’ennui, d’impatience, ou d’incompréhension, adaptez votre discours et votre posture.

Je vous souhaite un excellent entretien, et une pleine réussite dans l’atteinte de vos objectifs !

Et si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez solliciter un Expert Grand Bain pour réaliser une formation « Simulation d’entretien de recrutement ». Vous reccueillerez alors un feedback et des conseils éclairés pour stimuler votre force de conviction.

A bientôt !
Sophie

Adoptez la posture pour convaincre

Adoptez la posture pour convaincre

Vous devez bientôt passer un entretien de recrutement et paniquez à l'idée de ne pas savoir vous présenter ?
Vous stressez à l'idée d'émettre une requête particulière auprès de votre Manager ? 
Misez sur la préparation et vous réussirez à faire passer vos messages à coup sûr !

Pour bien vous préparer, je vous conseille de travailler sur 2 aspects :

1) LE CONTENU
Pour commencer, vous devez coucher sur le papier (ou sur votre écran) les messages que vous souhaitez faire passer.

- S'il s'agit d'un entretien de recrutement :
Relisez votre CV plusieurs fois, ayez bien en tête la chronologie de votre parcours, le détail des missions que vous avez réalisées, les compétences que cela vous a amené(e) à mobiliser, les raisons pour lesquelles vous avez changé de poste. Puis confrontez ces compétences et expériences avec les critères prioritaires recherchés par le Recruteur (généralement mentionnés dans l'annonce si vous avez postulé - vous pouvez également mener une enquête s'il s'agit d'une candidature spontanée ou d'une cooptation).
Déduisez de ce rapprochement les points communs, et donc les mots clefs, que vous allez devoir impérativement mentionner lors du rendez-vous. Apprenez-les par coeur pour bien les intégrer.

- S'il s'agit d'une requête auprès de votre N+1 :
Listez le contexte de votre demande, les raisons qui vous amènent à l'émettre, et les bénéfices pour vous si vous obtenez gain de cause. En parallèle, identifiez les bénéfices collatéraux pour votre Manager ou pour votre entreprise. Préparez et relisez plusieurs fois les mots clefs qui en découlent.

2) VOTRE POSTURE
Les règles de la communication édictent un principe de base : on ne réussit à faire passer un message à travers les mots qu'à hauteur de 7% ! Le reste passe par le ton employé : 38 % et le visuel : 55 %. Incroyable non ?
Le langage de votre corps représenterait donc 93% de votre communication...

Personnellement, lorsque je fais passer des entretiens de recrutement, j'attache une forte importance au discours des candidats. Car si les éléments factuels que je recherche (en terme de compétences et durée d'expérience) ne collent pas avec la demande de mon client, je n'irai pas plus loin dans mon analyse.
Mais il est vrai que la posture des candidats en dit long sur la cohérence de leurs propos et la réalité de leur savoir-être. Un regard fuyant, une main molle, des hésitations répétées... Mon analyse résulte d'un tout, et il est certain que vous aurez toujours intérêt à soigner votre posture.

Voici quelques conseils pour dégager une bonne force de conviction :

1) Regardez votre interlocuteur dans les yeux.
Mais pas non plus avec trop d'insistance ! (ce qui pourrait alors donner une sensation d'excès de confiance en vous ou d'agressivité). 
Optez pour un regard direct mais naturel, et n'hésitez pas à sourire (au moins légèrement) lorsque vous serrez la main de votre interlocuteur. 

2) Adoptez le bon ton et le bon débit.
Parler très bas ou très fort vous désservira. Entrainez-vous devant votre glace, employez un ton soutenu, une voix dans une tonalité plutôt grave, et exprimez-vous de façon distincte et vivante. N'hésitez pas à y mettre votre coeur afin de donner du relief à vos propos. 

3) Pensez à vos gestes.
Ni trop raide, ni trop détendu(e), ni trop enthousiaste. 
Restez naturel(e) tout en mesurant vos gestes et votre expression faciale : détendez votre visage et souriez de façon naturelle, évitez de gesticuler.
En revanche, il est important d'incarner vos propos physiquement, afin de rester "congruent" (d'être aligné-e entre ce que disent vos mots et ce qui se dégage de votre attitude).

4) Tenez-vous droit.
Posez vos pieds au sol, déployez vos épaules, levez légèrement le menton, grandissez vous au maximum. Vous ressentirez alors, au fond de vous-même, une véritable capacité à vous affirmer, dans le respect de l'autre.
Si vous êtes une femme, vous pouvez porter des talons hauts. Cela aidera à vous grandir et vous permettra de regarder votre interlocuteur sur un même niveau, sans avoir à lever les yeux. Idéal pour  instaurer un rapport d'égalité dans les échanges. 

5) Soyez attentif à votre poignée de main.
Que ce soit à votre arrivée ou lors de la conclusion du rendez-vous, gardez en tête que tout peut se jouer avec cette poignée de main. Je vous livre une anecdote très personnelle à ce sujet : mon premier patron à Paris, qui m'a tout appris en matière de chasse de tête, m'a dit un jour : "si le candidat n'arrive pas à faire le code en bas (nos bureaux étaient situés à Paris dans un quartier Haussmanien) et que sa poignée de main est molle, c'est qu'il s'agit d'un mauvais candidat".
J'ai maintenant 20 ans de recul en matière de recrutement et un avis plus nuancé sur la question, mais quand même. Je reste attentive sur ce point.
Donc, pensez à privilégier un échange "équitable" à travers cette poignée de main : ni dominante, ni soumise. Tout se joue à travers l'intention que vous y mettez (tout comme pour votre regard ou votre sourire). 

 6) Observez le non verbal de votre interlocuteur.
Pas facile de penser à sa posture tout en observant l'autre. Mais la communication se joue à deux. Si vous sentez que votre interlocuteur envoie des messages d'ennui, d'impatience, ou d'incompréhension, adaptez votre discours et votre posture.

Je vous souhaite un excellent entretien, et une pleine réussite dans l'atteinte de vos objectifs !

Et si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez solliciter un Expert Grand Bain pour réaliser une formation "Simulation d'entretien de recrutement". Vous reccueillerez alors un feedback et des conseils éclairés pour stimuler votre force de conviction.

A bientôt !
Sophie