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Pour parvenir à atteindre un véritable épanouissement personnel et professionnel, il est bien sûr important de mener un travail cérébral d’introspection, d’investigation, de choix, puis de passage à l’acte. Mais la prise en compte de notre bien-être physique s’avère être un levier très puissant et parfois négligé par certains d’entre nous.
Car, même si elle ne semble pas toujours prioritaire, notre santé contribue fortement au cercle vertueux « corps / esprit ».

Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’un sujet en particulier : notre comportement face à l’alimentation.
Et comme je ne suis pas une spécialiste du sujet, j’ai le plaisir d’interviewer Séverine OLIVIE-VECCHIE, Diététicienne nutritionniste à Monaco*.

Bonjour Sophie, c’est avec le plus grand plaisir que je répondrai à tes questions.

Je pense que la difficulté n’est pas la même pour tout le monde. Il est évident qu’une personne qui observe déjà de bonnes habitudes de vie et qui aime cuisiner aura probablement plus de facilité. Mais il existe une solution adaptée à chacun. Il convient de bien évaluer la situation initiale pour connaître les besoins du sujet et mettre ensuite à disposition les bons outils et repères de consommation dans le respect de son rythme de vie et de ses préférences alimentaires.

Les bénéfices d’une bonne alimentation sur la santé physique et mentale valent bien la peine d’y consacrer un peu de temps. C’est moins compliqué qu’on ne l’imagine mais cela requiert une certaine organisation et une implication de la personne qui doit être l’acteur principal des changements pour une meilleure adhésion.

En matière de nutrition, de nombreuses pratiques reposent sur des croyances et des phénomènes de mode sans fondement scientifique. Ainsi, sur la base d’informations glanées sur Internet, certaines personnes peuvent se soumettre à des régimes d’exclusion, croyant améliorer leur santé. Or, ces régimes particuliers, lorsqu’ils ne sont pas encadrés, peuvent exposer à un risque réel de carences nutritionnelles.

 Au-delà de la couverture des besoins nutritionnels individuels (âge, niveau d’activité physique, état physiologique, etc.), l’alimentation doit procurer plaisir, partage et convivialité. Une alimentation équilibrée et diversifiée prenant en considération le mode de vie et les préférences alimentaires individuelles ne devrait pas nécessiter beaucoup d’efforts. La plupart du temps, quelques réajustements suffisent.

Parmi les erreurs les plus fréquentes, je citerais :

Il faut du temps, c’est indéniable ! Mais c’est au profit d’une bonne qualité de vie pour le présent et les années à venir. Cependant, il existe des moyens pour faciliter le quotidien : commander par Internet, se faire livrer un panier de fruits et légumes par un producteur local sur son lieu de travail, stocker des légumes surgelés natures dans son congélateur, et bien d’autres astuces.

Quant au budget alimentaire, les préparations industrielles coûtent souvent plus cher que les aliments bruts à cuisiner soi-même. Il convient de privilégier les produits locaux, de saison et diversifier les lieux d’approvisionnement pour bénéficier des meilleurs prix.

Les denrées alimentaires ne sont pas des médicaments. A ce titre, un produit alimentaire ne peut, en aucun cas, revendiquer d’effet thérapeutique.

Les compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés… » (Directive 2002/46/CE du Parlement européen transposée par le décret n°2006-352 du 20 mars 2006). Ceux-ci sont commercialisés sous forme de doses telles que des gélules, comprimés, sachets de poudre, ampoules, flacons munis de compte-gouttes, etc. Contrairement aux médicaments, ils ne font pas l’objet d’une d’autorisation de mise sur le marché avant leur commercialisation. Seul le fabriquant est tenu de respecter la législation en vigueur et à en assurer la conformité en matière de sécurité et d’information du consommateur.

Le sportif doit respecter l’équilibre alimentaire au quotidien. Selon le volume d’entraînement, il lui sera nécessaire d’ajuster ses apports à ses dépenses énergétiques. La nature de l’exercice (endurance ou force), sa durée et son intensité impliqueront des apports en glucides et en protéines différents, ainsi qu’une attention particulière en période de récupération. Pour ceux pratiquant des compétitions, l’alimentation doit être adaptée aux spécificités des épreuves et doit évoluer au cours de la saison sportive (on parle de « periodized nutrition »).

Une vigilance particulière est de mise pour les enfants sportifs qui s’entraînent plusieurs fois par semaine et pour lesquels il faut veiller à couvrir les besoins énergétiques liés à l’activité physique, en plus de celle liée à la croissance, tout en assurant les besoins spécifiques liés à l’âge (particulièrement le calcium, la vitamine D, le fer et les acides gras essentiels).

Les produits diététiques du sportif peuvent parfois être utiles (notamment en cas de déplacement,  de mauvaise disponibilité alimentaire ou au cours des épreuves de longue durée) à condition qu’ils soient judicieusement sélectionnés (composition, liste d’ingrédients) et que les conditions d’utilisation soient personnalisées. Mieux vaut privilégier les produits normalisés NF V94-001 garantissant l’absence de substances dopantes.  

Il est important de rappeler que pour la plupart des individus en bonne santé, une alimentation variée et équilibrée permet de satisfaire les besoins nutritionnels (vitamine D mise à part). Le recours à des compléments alimentaires est rarement nécessaire.

Toutefois, certains comportements alimentaires peuvent exposer à des déficits d’apports (voire à des carences). A titre d’exemples : en l’absence de produits animaux, les végétaliens suppriment toute source alimentaire de vitamine B12 ; un régime exempt de produits de la mer ne permet pas d’assurer la couverture des besoins en DHA (acides gras semi-essentiel de la famille des omégas 3 à longue chaîne). Dans ce contexte, les compléments alimentaires peuvent présenter un intérêt.

A mon sens, la prise de compléments alimentaires ne doit pas se faire d’emblée. Il est important de toujours quantifier les apports en nutriments et effectuer des dosages préalablement. En cas de déficit ou de carence avéré, des mesures diététiques doivent systématiquement être proposées en première intention. Toute complémentation, si celle-ci se justifie, doit être strictement encadrée par un professionnel de santé qualifié.

Je cherche, dès la première consultation, à créer un climat de confiance et offrir une écoute attentive pour mieux identifier les besoins et les attentes de mes patients. Au fil des consultations, je leur donne les outils nécessaires pour qu’ils fassent émerger leurs propres solutions, gagnant ainsi en autonomie. Je fais en sorte que mes patients soient acteurs de leur prise en charge. C’est très valorisant.

Bien sûr, l’Ennéagramme est pour moi un outil puissant qui me permet de mieux appréhender le mode de fonctionnement de mon patient. Je peux ainsi adapter mon mode de communication en conséquence. Face à un Epicurien, je vais travailler sur l’aspect hédonique de l’alimentation, faire en sorte qu’il ne ressente ni frustration ni contrainte, alors que je donnerai des consignes très précises à un Perfectionniste pour l’accompagner dans sa recherche d’excellence.

Nous espérons que cette interview vous aura donné quelques clés pour aborder votre alimentation différemment.
Vous l’aurez compris, il n’existe pas de « solution miracle » pour bien vous nourrir, mais au contraire des solutions personnalisées et adaptées à vos habitudes et besoins.
Il y a là un vrai parallèle avec nos bilans de compétences Grand Bain, qui, pour être efficaces, ne peuvent s’aborder que de manière individuelle et sur mesure.
Parce que nous sommes tous différents et uniques. C’est l’une des grandes richesses de la vie !

A bientôt,
Sophie 

* Pour plus d’information sur notre invitée, retrouvez Séverine Olivié-Vécchié sur https://www.monaco-nutrition.com/

Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester

Pour parvenir à atteindre un véritable épanouissement personnel et professionnel, il est bien sûr important de mener un travail cérébral d’introspection, d’investigation, de choix, puis de passage à l’acte. Mais la prise en compte de notre bien-être physique s’avère être un levier très puissant et parfois négligé par certains d’entre nous.
Car, même si elle ne semble pas toujours prioritaire, notre santé contribue fortement au cercle vertueux « corps / esprit ».

Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’un sujet en particulier : notre comportement face à l’alimentation.
Et comme je ne suis pas une spécialiste du sujet, j’ai le plaisir d’interviewer Séverine OLIVIE-VECCHIE, Diététicienne nutritionniste à Monaco*.

  • Bonjour Séverine, merci d’accepter de nous livrer ta vision et tes astuces en matière de nutrition.
    Première question :
     Dirais-tu qu’il est facile de se nourrir de façon équilibrée de nos jours, malgré nos rythmes trépidants ? »

Bonjour Sophie, c’est avec le plus grand plaisir que je répondrai à tes questions.

Je pense que la difficulté n’est pas la même pour tout le monde. Il est évident qu’une personne qui observe déjà de bonnes habitudes de vie et qui aime cuisiner aura probablement plus de facilité. Mais il existe une solution adaptée à chacun. Il convient de bien évaluer la situation initiale pour connaître les besoins du sujet et mettre ensuite à disposition les bons outils et repères de consommation dans le respect de son rythme de vie et de ses préférences alimentaires.

Les bénéfices d’une bonne alimentation sur la santé physique et mentale valent bien la peine d’y consacrer un peu de temps. C’est moins compliqué qu’on ne l’imagine mais cela requiert une certaine organisation et une implication de la personne qui doit être l’acteur principal des changements pour une meilleure adhésion.

  • Penses-tu que les gens ont des idées préconçues en ce qui concerne ce que l’on appelle « une alimentation équilibrée » ? Est-ce que cela nécessite beaucoup d’efforts ?

En matière de nutrition, de nombreuses pratiques reposent sur des croyances et des phénomènes de mode sans fondement scientifique. Ainsi, sur la base d’informations glanées sur Internet, certaines personnes peuvent se soumettre à des régimes d’exclusion, croyant améliorer leur santé. Or, ces régimes particuliers, lorsqu’ils ne sont pas encadrés, peuvent exposer à un risque réel de carences nutritionnelles.

 Au-delà de la couverture des besoins nutritionnels individuels (âge, niveau d’activité physique, état physiologique, etc.), l’alimentation doit procurer plaisir, partage et convivialité. Une alimentation équilibrée et diversifiée prenant en considération le mode de vie et les préférences alimentaires individuelles ne devrait pas nécessiter beaucoup d’efforts. La plupart du temps, quelques réajustements suffisent.

  • Quelles sont les erreurs commises le plus couramment en matière d’alimentation ?

Parmi les erreurs les plus fréquentes, je citerais :

    • L’excès de sel, du fait d’une consommation importante de préparations industrielles.
    • Un défaut d’hydratation se caractérisant typiquement par une quantité insuffisante de boisson de nature inappropriée (excès de boissons sucrées notamment les sodas et les jus de fruits), souvent répartie de façon irrégulière au cours de la journée.
    • Un manque de fibres : pas ou peu d’aliments complets, absence de produits céréaliers, consommation insuffisante de fruits et légumes.
    • Un excès de protéines dont l’apport journalier se définit individuellement (en fonction de son poids de corps, de la pratique d’une activité physique, de sa situation physiologique, etc.).
    • Une faible densité nutritionnelle des repas, du fait de la monotonie des menus et du non respect des saisons (c’est-à-dire un faible apport en acides gras essentiels, vitamines, minéraux, etc. par rapport aux calories ingérées).
  • On dit souvent que pour bien se nourrir, il faut du temps et de l’argent. Qu’en penses-tu ?

Il faut du temps, c’est indéniable ! Mais c’est au profit d’une bonne qualité de vie pour le présent et les années à venir. Cependant, il existe des moyens pour faciliter le quotidien : commander par Internet, se faire livrer un panier de fruits et légumes par un producteur local sur son lieu de travail, stocker des légumes surgelés natures dans son congélateur, et bien d’autres astuces.

Quant au budget alimentaire, les préparations industrielles coûtent souvent plus cher que les aliments bruts à cuisiner soi-même. Il convient de privilégier les produits locaux, de saison et diversifier les lieux d’approvisionnement pour bénéficier des meilleurs prix.

  • Peut-on parler de médication à partir des aliments courants ?

Les denrées alimentaires ne sont pas des médicaments. A ce titre, un produit alimentaire ne peut, en aucun cas, revendiquer d’effet thérapeutique.

Les compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés… » (Directive 2002/46/CE du Parlement européen transposée par le décret n°2006-352 du 20 mars 2006). Ceux-ci sont commercialisés sous forme de doses telles que des gélules, comprimés, sachets de poudre, ampoules, flacons munis de compte-gouttes, etc. Contrairement aux médicaments, ils ne font pas l’objet d’une d'autorisation de mise sur le marché avant leur commercialisation. Seul le fabriquant est tenu de respecter la législation en vigueur et à en assurer la conformité en matière de sécurité et d’information du consommateur.

  • Quels sont les principes de base en matière de nutrition du sport ?

Le sportif doit respecter l’équilibre alimentaire au quotidien. Selon le volume d’entraînement, il lui sera nécessaire d’ajuster ses apports à ses dépenses énergétiques. La nature de l’exercice (endurance ou force), sa durée et son intensité impliqueront des apports en glucides et en protéines différents, ainsi qu’une attention particulière en période de récupération. Pour ceux pratiquant des compétitions, l’alimentation doit être adaptée aux spécificités des épreuves et doit évoluer au cours de la saison sportive (on parle de « periodized nutrition »).

Une vigilance particulière est de mise pour les enfants sportifs qui s’entraînent plusieurs fois par semaine et pour lesquels il faut veiller à couvrir les besoins énergétiques liés à l’activité physique, en plus de celle liée à la croissance, tout en assurant les besoins spécifiques liés à l’âge (particulièrement le calcium, la vitamine D, le fer et les acides gras essentiels).

Les produits diététiques du sportif peuvent parfois être utiles (notamment en cas de déplacement,  de mauvaise disponibilité alimentaire ou au cours des épreuves de longue durée) à condition qu’ils soient judicieusement sélectionnés (composition, liste d’ingrédients) et que les conditions d’utilisation soient personnalisées. Mieux vaut privilégier les produits normalisés NF V94-001 garantissant l’absence de substances dopantes.  

  • Quelle est ta position sur les compléments alimentaires ? 

Il est important de rappeler que pour la plupart des individus en bonne santé, une alimentation variée et équilibrée permet de satisfaire les besoins nutritionnels (vitamine D mise à part). Le recours à des compléments alimentaires est rarement nécessaire.

Toutefois, certains comportements alimentaires peuvent exposer à des déficits d’apports (voire à des carences). A titre d’exemples : en l’absence de produits animaux, les végétaliens suppriment toute source alimentaire de vitamine B12 ; un régime exempt de produits de la mer ne permet pas d’assurer la couverture des besoins en DHA (acides gras semi-essentiel de la famille des omégas 3 à longue chaîne). Dans ce contexte, les compléments alimentaires peuvent présenter un intérêt.

A mon sens, la prise de compléments alimentaires ne doit pas se faire d’emblée. Il est important de toujours quantifier les apports en nutriments et effectuer des dosages préalablement. En cas de déficit ou de carence avéré, des mesures diététiques doivent systématiquement être proposées en première intention. Toute complémentation, si celle-ci se justifie, doit être strictement encadrée par un professionnel de santé qualifié.

  • As-tu constaté une amélioration du moral et de la confiance en soi chez les patients qui ont suivi tes programmes ?

Je cherche, dès la première consultation, à créer un climat de confiance et offrir une écoute attentive pour mieux identifier les besoins et les attentes de mes patients. Au fil des consultations, je leur donne les outils nécessaires pour qu’ils fassent émerger leurs propres solutions, gagnant ainsi en autonomie. Je fais en sorte que mes patients soient acteurs de leur prise en charge. C’est très valorisant.

  • Nous sommes, toi et moi, des habituées de l’Ennéagramme dans le cadre de notre travail. Cet outil de compréhension des modes de fonctionnement de chacun te permet-il d’adapter tes préconisations, selon que ton patient est un Perfectionniste, un Battant ou un Epicurien par exemple ?

Bien sûr, l’Ennéagramme est pour moi un outil puissant qui me permet de mieux appréhender le mode de fonctionnement de mon patient. Je peux ainsi adapter mon mode de communication en conséquence. Face à un Epicurien, je vais travailler sur l’aspect hédonique de l’alimentation, faire en sorte qu’il ne ressente ni frustration ni contrainte, alors que je donnerai des consignes très précises à un Perfectionniste pour l’accompagner dans sa recherche d’excellence.

  • Merci beaucoup Séverine, pour tes précieux conseils ! 

Nous espérons que cette interview vous aura donné quelques clés pour aborder votre alimentation différemment.
Vous l'aurez compris, il n'existe pas de "solution miracle" pour bien vous nourrir, mais au contraire des solutions personnalisées et adaptées à vos habitudes et besoins.
Il y a là un vrai parallèle avec nos bilans de compétences Grand Bain, qui, pour être efficaces, ne peuvent s'aborder que de manière individuelle et sur mesure.
Parce que nous sommes tous différents et uniques. C'est l'une des grandes richesses de la vie !

A bientôt,
Sophie 

* Pour plus d'information sur notre invitée, retrouvez Séverine Olivié-Vécchié sur https://www.monaco-nutrition.com/