Vous êtes peut-être déjà arrivé à ce constat : un ami(e), votre conjoint(e) ou encore un collègue vous semble proche de la saturation professionnelle et à deux doigts de craquer…
Vous pressentez que cela pourrait mal tourner, mais cette personne ne voit rien.
Comment vous assurer que votre ressenti est juste ? Posez-vous les questions suivantes :
– cette personne semble-t-elle épuisée, vidée de ses ressources émotionnelles ?
– devient-elle parfois cynique, négative, impatiente ?
– a-t-elle un discours qui laisse penser qu’elle se sent impuissante ?
– a-t-elle du mal à se concentrer ? des pertes de mémoire ?
– a-t-elle envie de tout envoyer balader ? (son boulot, sa famille…)
D’un point de vue physique, on se rend compte que ces personnes présentent souvent les symptômes suivants :
– maux de dos (vous connaissez l’expression « j’en ai plein le dos »)
– fatigue chronique
– nausées – cervicales bloquées
– troubles digestifs
Comme les victimes de burn out sont généralement dans le déni (et persuadées qu’elles doivent impérativement continuer à travailler dur et tard), il n’est pas aisé de leur faire prendre conscience du problème.
Quelles sont les pistes ?
1) Si vous êtes son Manager, vous pouvez facilement agir : réduisez les objectifs de votre collaborateur, ou alors augmentez les moyens à sa disposition, afin qu’il retrouve un rythme de travail normal.
2) S’il s’agit d’un proche, vous pouvez écouter, poser des questions ouvertes qui permettraient d’identifier des alternatives émanant de la personne elle-même (attention : si l’idée vient de vous, elle ne l’appliquera pas…)
Avant d’en arriver à cette situation ultime où la personne, un matin, se réveille et n’arrive pas à lever le petit doigt pour sortir du lit et aller travailler, il y a parfois des déclics qui interviennent à la suite d’un pépin de santé plus sérieux que d’habitude.
C’est ce qui vient d’arriver à l’une de mes meilleures amies. Nous venions de finir un apéro sympa avant de partir à un concert et là, impossible pour elle de se rendre dans un lieu public. Prise de vertiges incontrolables, elle a du filer aux urgences pour être prise en charge.
Et enfin, elle a accepté de souffler, d’avoir un « arrêt maladie » de quelques jours (un gros mot pour elle), de prendre du recul…
La prochaine étape ?
Je lui souhaite de se faire plaisir, sortir, voir ses amis, pratiquer un sport qu’elle aime, travailler moins tard, devenir philosophe sur ce qu’elle ne peut pas changer, et de faire encore plein de concerts avec moi !