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Avez-vous déjà comparé votre vie avec celle de vos anciens copains de classe ?

Quelles sont vos conclusions ?

Ceux dont les notes excellaient au collège vous font-ils rêver aujourd’hui ?

Mon mari me faisait récemment la réflexion que certains de ses copains les plus brillants à l’école ne semblaient finalement pas si heureux dans leur vie, et surtout dans leur travail.
L’un d’eux, par exemple, a fait le choix de la fonction publique, et même s’il occupe aujourd’hui un poste à responsabilités, il lui manque la « flamme ».
Il est vraisemblablement tombé dans ce « piège » du fonctionnariat… Changer pour expérimenter un poste dans le privé relève du « grand risque » (ce qui m’a toujours paru étrange, puisqu’il est généralement possible de se mettre en disponibilité pour tenter l’aventure dès lors que l’on totalise plus de 10 années dans la fonction publique).

Mais ceci est un autre débat. Revenons à nos « bons élèves ».
Obtenir de bonnes notes à l’école va incontestablement permettre de choisir les meilleures formations supérieures. Encore faut-il s’assurer que les matières dans lesquelles on est « fort » nous plaisent et sont susceptibles d’aboutir à un métier qui nous fasse vibrer.

Qu’est-ce qu’un mauvais élève ?
Un jeune qui ne réussit pas n’est pas forcément nul. Il peut très bien avoir décroché en raison d’un enseignement qui ne correspond pas à ses facultés d’apprentissage, ou à cause de soucis personnels / familiaux, qui l’empêchent de rentrer dans le moule de l’éducation nationale.
Sera-t-il un bon à rien dans la vie ? Personne ne le sait.

Heureusement il arrive que des autodidactes avec la tête bien faite évoluent vers de beaux postes. Car une fois dans le concret (et d’autant plus si l’environnement est favorable à leur épanouissement), ils se sentent bien plus concernés et « capables ».

Pourquoi attache-t-on une telle importance aux résultats scolaires ?
Mon fils aîné se met la pression tout seul. Il consulte régulièrement sa tablette pour prendre connaissances des dernières notes enregistrées par ses professeurs. Il a du mal à dormir quand un contrôle est prévu le lendemain. Il est angoissé le dimanche soir… Je n’arrive pas à lui faire comprendre que tout cela n’a pas autant d’importance qu’il ne le croit. Que même s’il a 13 de moyenne au lieu de 16, il pourra trouver un métier qui lui plait et être heureux dans la vie.

Il me semble que l’attitude des enseignants, leur bienveillance (ou à contrario, leur exigence, voire pire, leur indifférence) à l’égard des jeunes, peut avoir des conséquences redoutables.
Ils détiennent un pouvoir déterminant face à ces êtres en construction et je me demande s’ils en ont conscience.

Prendre le temps d’approfondir l’analyse des notes au cas par cas avec leurs élèves, comprendre pourquoi elles ne sont pas toujours au niveau attendu, proposer des actions permettant de les améliorer lors d’un prochain contrôle, pourrait aider les enfants à mieux appréhender leur « réussite » de manière générale.
Outre la réduction de leur stress, cette relation leur permettrait vraisemblablement de mieux se connaître, et les encouragerait à s’améliorer. 
Car une chose est certaine : un élève auquel on s’intéresse vraiment va redoubler d’efforts pour être à la hauteur des personnes qui croient en lui.3

Réussir à l’école / Réussir sa vie

Avez-vous déjà comparé votre vie avec celle de vos anciens copains de classe ?

Quelles sont vos conclusions ?

Ceux dont les notes excellaient au collège vous font-ils rêver aujourd’hui ?

Mon mari me faisait récemment la réflexion que certains de ses copains les plus brillants à l’école ne semblaient finalement pas si heureux dans leur vie, et surtout dans leur travail.
L’un d’eux, par exemple, a fait le choix de la fonction publique, et même s’il occupe aujourd’hui un poste à responsabilités, il lui manque la « flamme ».
Il est vraisemblablement tombé dans ce « piège » du fonctionnariat... Changer pour expérimenter un poste dans le privé relève du « grand risque » (ce qui m’a toujours paru étrange, puisqu’il est généralement possible de se mettre en disponibilité pour tenter l’aventure dès lors que l’on totalise plus de 10 années dans la fonction publique).

Mais ceci est un autre débat. Revenons à nos « bons élèves ».
Obtenir de bonnes notes à l’école va incontestablement permettre de choisir les meilleures formations supérieures. Encore faut-il s'assurer que les matières dans lesquelles on est « fort » nous plaisent et sont susceptibles d’aboutir à un métier qui nous fasse vibrer.

Qu’est-ce qu’un mauvais élève ?
Un jeune qui ne réussit pas n’est pas forcément nul. Il peut très bien avoir décroché en raison d’un enseignement qui ne correspond pas à ses facultés d'apprentissage, ou à cause de soucis personnels / familiaux, qui l’empêchent de rentrer dans le moule de l’éducation nationale.
Sera-t-il un bon à rien dans la vie ? Personne ne le sait.

Heureusement il arrive que des autodidactes avec la tête bien faite évoluent vers de beaux postes. Car une fois dans le concret (et d’autant plus si l’environnement est favorable à leur épanouissement), ils se sentent bien plus concernés et « capables ».

Pourquoi attache-t-on une telle importance aux résultats scolaires ?
Mon fils aîné se met la pression tout seul. Il consulte régulièrement sa tablette pour prendre connaissances des dernières notes enregistrées par ses professeurs. Il a du mal à dormir quand un contrôle est prévu le lendemain. Il est angoissé le dimanche soir… Je n’arrive pas à lui faire comprendre que tout cela n’a pas autant d’importance qu’il ne le croit. Que même s’il a 13 de moyenne au lieu de 16, il pourra trouver un métier qui lui plait et être heureux dans la vie.

Il me semble que l’attitude des enseignants, leur bienveillance (ou à contrario, leur exigence, voire pire, leur indifférence) à l’égard des jeunes, peut avoir des conséquences redoutables.
Ils détiennent un pouvoir déterminant face à ces êtres en construction et je me demande s'ils en ont conscience.

Prendre le temps d’approfondir l’analyse des notes au cas par cas avec leurs élèves, comprendre pourquoi elles ne sont pas toujours au niveau attendu, proposer des actions permettant de les améliorer lors d'un prochain contrôle, pourrait aider les enfants à mieux appréhender leur "réussite" de manière générale.
Outre la réduction de leur stress, cette relation leur permettrait vraisemblablement de mieux se connaître, et les encouragerait à s’améliorer. 
Car une chose est certaine : un élève auquel on s’intéresse vraiment va redoubler d'efforts pour être à la hauteur des personnes qui croient en lui.3