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Peut-être vous êtes-vous déjà fait cette réflexion, en constatant qu’un membre d’une discussion sur Whatsapp venait de se retirer de votre groupe.
Personnellement, faisant partie de nombreux groupes WhatsApp, cela m’arrive régulièrement.
Et curieusement, cela ne laisse jamais indifférent…

Je distinguerai 4 typologies d’attitude à ce sujet :

1) Les membres du groupe WhatsApp qui restent et qui se disent : « Mais pourquoi avoir quitté notre groupe ? » (Sous-entendu : on est pourtant des gens sympas ! »), vivant ce départ comme une décision assez violente, comme si elle était tournée contre eux.

2) Ceux qui partent, et pour lesquels le choix est généralement simple : soit le sujet ne les concerne pas, soit ils ne pourront pas se libérer lors de l’événement prévu, soit ils estiment le groupe trop bavard (voire, inintéressant). Quoi qu’il en soit, la décision est réfléchie, explicable, et ne remet pas en cause l’attachement qu’ils peuvent avoir vis-à-vis des membres du groupe.

3) Il y a également ceux qui restent mais qui voudraient partir, et qui n’osent pas, de peur de vexer les copains !
Le mieux à faire, dans ce cas, est de s’expliquer en prévenant le groupe de cette décision avant d’appuyer sur le bouton fatidique. L’une de mes amies a réussi à faire une jolie pirouette récemment, dans le cadre d’un événement auquel elle ne pouvait assister : « Bon moi, je sors du fil car ça fait trop envie, hop je sors ! ». Bien joué, non ? C’est positif, drôle, et cela met un terme à une situation qu’elle refuse de vivre (à savoir, recevoir 250 messages et 300 photos pour une manifestation à laquelle elle n’assistera jamais).

4) Et bien sûr il y a ceux qui restent et qui se disent, à propos de ceux qui partent « je comprends leur décision, j’aurais fait pareil dans leur cas ».

Quoi qu’il en soit, je trouve l’engouement pour les groupes whatsapp particulièrement intéressant. Il me semble que, depuis cette montée en puissance, les photos circulent beaucoup moins sur les réseaux sociaux « publics » tels que Facebook ou Instagram. Elles restent de l’ordre du privé, s’adressant en priorité à ceux qui ont vécu l’événement entre eux.

La digitalisation se met ainsi au service de l’humain à travers cette application : parler virtuellement, oui, mais en vue de vivre un événement réel ensemble après.

Cela veut-il dire qu’il faut arrêter de diaboliser le Big Data, l’Intelligence Artificielle etc. ?

En ce qui me concerne, j’ai totalement confiance en l’être humain. La plupart des gens sont capables d’avoir du discernement, ils savent quels usages ils veulent faire de tel ou tel outil à leur disposition.

Ceux qui cherchent du travail, par exemple, savent qu’en inscrivant leur profil sur LinkedIn, ils pourront être contactés pour un nouveau job (et auront certainement, si leur métier est en tension, l’embarras du choix !). Ils favoriseront ainsi leurs chances d’évoluer professionnellement.

Ceux qui veulent rester cachés, de leur côté, préféreront ne figurer sur aucun réseau. Il sera ainsi impossible aux recruteurs de les découvrir puis de les contacter. S’ils cherchent un travail, ils attendront patiemment qu’une annonce soit publiée pour y répondre (en même temps que 50 ou 80 autres personnes). Il sera également impossible pour un éventuel ami(e) d’enfance ou ex-fiancé(e) de les retrouver 20 ans plus tard… 

Ce sont des choix. Les outils sont là, chacun est libre de les utiliser, ou non.

Pour en revenir à WhatsApp, je me pose la question de l’ampleur du phénomène. Suis-je la seule à appartenir à de plus en plus de groupes, ou connaissez-vous ce même engouement ? 

Il me semble que nous avons basculé dans une époque où l’appartenance au(x) groupe(s) est devenue une valeur sûre. Se réaliser individuellement, c’est important, mais vivre des choses avec les autres permet de s’épanouir sur une toute autre dimension, de ressentir une forme de sécurité, d’éprouver de la joie, de l’exaltation, de la solidarité… 

Et c’est une très bonne nouvelle car, comme nous l’avons évoqué dans de précédents articles, ceux qui vivent bien et longtemps sont généralement les gens qui sont entourés, qui tissent des liens avec les autres, et se nourrissent de ces relations de qualité et d’amitié.

Il en va de même pour les trajectoires professionnelles : si, dans le cadre d’une recherche d’emploi et d’une reconversion professionnelle, vous vous montrez ouvert aux échanges, que vous élargissez votre groupe, ou que vous entrez dans de nouveaux groupes, vous multiplierez vos chances de vivre un « déclic ». Ce jour où tout va basculer parce que vous aurez accepté de livrer le fond de votre pensée, de poser des questions, et que vos interlocuteurs, en retour, auront soulevé de nouvelles idées, auront remis en cause votre projet de façon constructive et pertinente, ou vous auront proposé une mise en relation susceptible de changer votre vie.

Je suis très heureuse de vivre à notre époque : l’être humain est capable de beaucoup de belles choses, que ce soit dans le déploiement d’outils digitaux au service de l’humain (sinon, à quoi bon ?) ou dans sa capacité à tisser des liens de qualités avec ceux qui l’entourent.

Profitons-en !

A bientôt,
Sophie

« Mais QUI a quitté le groupe ?? « 

Peut-être vous êtes-vous déjà fait cette réflexion, en constatant qu'un membre d'une discussion sur Whatsapp venait de se retirer de votre groupe.
Personnellement, faisant partie de nombreux groupes WhatsApp, cela m'arrive régulièrement.
Et curieusement, cela ne laisse jamais indifférent...

Je distinguerai 4 typologies d'attitude à ce sujet :

1) Les membres du groupe WhatsApp qui restent et qui se disent : "Mais pourquoi avoir quitté notre groupe ?" (Sous-entendu : on est pourtant des gens sympas !"), vivant ce départ comme une décision assez violente, comme si elle était tournée contre eux.

2) Ceux qui partent, et pour lesquels le choix est généralement simple : soit le sujet ne les concerne pas, soit ils ne pourront pas se libérer lors de l'événement prévu, soit ils estiment le groupe trop bavard (voire, inintéressant). Quoi qu'il en soit, la décision est réfléchie, explicable, et ne remet pas en cause l'attachement qu'ils peuvent avoir vis-à-vis des membres du groupe.

3) Il y a également ceux qui restent mais qui voudraient partir, et qui n'osent pas, de peur de vexer les copains !
Le mieux à faire, dans ce cas, est de s'expliquer en prévenant le groupe de cette décision avant d'appuyer sur le bouton fatidique. L'une de mes amies a réussi à faire une jolie pirouette récemment, dans le cadre d'un événement auquel elle ne pouvait assister : "Bon moi, je sors du fil car ça fait trop envie, hop je sors !". Bien joué, non ? C'est positif, drôle, et cela met un terme à une situation qu'elle refuse de vivre (à savoir, recevoir 250 messages et 300 photos pour une manifestation à laquelle elle n'assistera jamais).

4) Et bien sûr il y a ceux qui restent et qui se disent, à propos de ceux qui partent "je comprends leur décision, j'aurais fait pareil dans leur cas".

Quoi qu'il en soit, je trouve l'engouement pour les groupes whatsapp particulièrement intéressant. Il me semble que, depuis cette montée en puissance, les photos circulent beaucoup moins sur les réseaux sociaux "publics" tels que Facebook ou Instagram. Elles restent de l'ordre du privé, s'adressant en priorité à ceux qui ont vécu l'événement entre eux.

La digitalisation se met ainsi au service de l'humain à travers cette application : parler virtuellement, oui, mais en vue de vivre un événement réel ensemble après.

Cela veut-il dire qu'il faut arrêter de diaboliser le Big Data, l'Intelligence Artificielle etc. ?

En ce qui me concerne, j'ai totalement confiance en l'être humain. La plupart des gens sont capables d'avoir du discernement, ils savent quels usages ils veulent faire de tel ou tel outil à leur disposition.

Ceux qui cherchent du travail, par exemple, savent qu'en inscrivant leur profil sur LinkedIn, ils pourront être contactés pour un nouveau job (et auront certainement, si leur métier est en tension, l'embarras du choix !). Ils favoriseront ainsi leurs chances d'évoluer professionnellement.

Ceux qui veulent rester cachés, de leur côté, préféreront ne figurer sur aucun réseau. Il sera ainsi impossible aux recruteurs de les découvrir puis de les contacter. S'ils cherchent un travail, ils attendront patiemment qu'une annonce soit publiée pour y répondre (en même temps que 50 ou 80 autres personnes). Il sera également impossible pour un éventuel ami(e) d'enfance ou ex-fiancé(e) de les retrouver 20 ans plus tard... 

Ce sont des choix. Les outils sont là, chacun est libre de les utiliser, ou non.

Pour en revenir à WhatsApp, je me pose la question de l'ampleur du phénomène. Suis-je la seule à appartenir à de plus en plus de groupes, ou connaissez-vous ce même engouement ? 

Il me semble que nous avons basculé dans une époque où l'appartenance au(x) groupe(s) est devenue une valeur sûre. Se réaliser individuellement, c'est important, mais vivre des choses avec les autres permet de s'épanouir sur une toute autre dimension, de ressentir une forme de sécurité, d'éprouver de la joie, de l'exaltation, de la solidarité... 

Et c'est une très bonne nouvelle car, comme nous l'avons évoqué dans de précédents articles, ceux qui vivent bien et longtemps sont généralement les gens qui sont entourés, qui tissent des liens avec les autres, et se nourrissent de ces relations de qualité et d'amitié.

Il en va de même pour les trajectoires professionnelles : si, dans le cadre d'une recherche d'emploi et d'une reconversion professionnelle, vous vous montrez ouvert aux échanges, que vous élargissez votre groupe, ou que vous entrez dans de nouveaux groupes, vous multiplierez vos chances de vivre un "déclic". Ce jour où tout va basculer parce que vous aurez accepté de livrer le fond de votre pensée, de poser des questions, et que vos interlocuteurs, en retour, auront soulevé de nouvelles idées, auront remis en cause votre projet de façon constructive et pertinente, ou vous auront proposé une mise en relation susceptible de changer votre vie.

Je suis très heureuse de vivre à notre époque : l'être humain est capable de beaucoup de belles choses, que ce soit dans le déploiement d'outils digitaux au service de l'humain (sinon, à quoi bon ?) ou dans sa capacité à tisser des liens de qualités avec ceux qui l'entourent.

Profitons-en !

A bientôt,
Sophie