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Football et environnement

 

J’ai trop le moral ! Pas vous ? C’est bizarre, ça, pourtant il y a plein de choses qui vont bien en ce moment.

Haha, je blague bien sûr !

La guerre en Ukraine, l’inflation, le Covid, la pénurie de matières premières/de composants/d’essence, la crise énergétique, la grande démission, le quiet quitting, les jours qui raccourcissent…

J’en ai oublié, non ?

Quoi qu’il en soit, j’ai quand même le moral parce qu’il y a une chose qui va bien : la France a basculé. Cet été.

 

Si si, véridique. Avec cette incroyable canicule, venue s’ajouter aux phénomènes de tornades, pluies diluviennes, inondations, incendies…, la prise de conscience des français en matière d’urgence climatique est bel et bien arrivée.

Et je fais partie du panier, donc je sais de quoi je parle. 

Même si je trie mes déchets et que je covoiture régulièrement, je dois admettre que j’ai longtemps écouté le discours des défenseurs de l’écologie d’une oreille distraite.

J’avais tort.

J’ai compris cet été que notre climat allait continuer à se détériorer et que si nous ne faisions rien, nous laisserions un monde désœuvré à nos enfants.

 

« Faire quelque chose », cela va bien au-delà du tri des déchets et des trajets à vélo, bien au-delà aussi de la mise en place d’actions dites « RSE » (Responsabilité Sociétale des Entreprises), bien souvent insuffisantes dans les grands groupes.

Le système économique et environnemental doit être repensé globalement pour favoriser l’émergence d’un monde soutenable, qui permettent aux êtres humains de vivre bien, tout en préservant notre environnement.

Tout est lié, ce qui doit nous amener à une réflexion dans chacun de nos actes à titre personnel ou professionnel. Que pouvons-nous faire autrement pour combattre l’urgence climatique ?

Ce que je prévois de faire, d’acheter, de vendre, a-t-il du sens ? Quel est ce sens ? A qui cela profite-t-il ? Est-ce vraiment nécessaire ? D’autres choses sont-elles plus importantes ? Et me feraient-elles plaisir ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans des transformations environnementales et sociétales, le mouvement ne fait que commencer et c’est une excellente nouvelle !

 

Et vous, individuellement, que faites-vous ? Avez-vous des idées, vous, pour faire changer les choses ? 

Avez-vous un talent que vous pourriez mettre au service d’une innovation, qui viendrait révolutionner la marche de notre pays, et nous permettrait à tous de sécuriser cet avenir que nous souhaitons vivre en bonne santé et le plus vieux possible ?

Lors du congrès national du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) en mai dernier à Toulouse, j’ai eu la chance d’assister au discours de la jeune et courageuse Camille Etienne, qui disait « On n’a plus le temps ! Tous, à notre niveau, faisons un petit quelque-chose », puis à celui de Flore Vasseur venue présenter son film « Bigger than us ». Celle-ci a dit : « le foot motive, pas la planète ».

Une idée m’est alors venue…

 

1) Postulat de base : le foot fait vibrer les foules 

Le foot motive, c’est incontestable. Énormément. Étonnement. Outrageusement parfois. Mais plus que tout, le foot possède cet indéniable atout qu’il réussit à fédérer un pays tout entier lorsque son équipe arrive en finale d’une coupe du monde – même ceux qui n’adhèrent pas à ce sport !
Quand le moral des troupes est morose, il peut donc être très précieux de vivre un tel moment de ferveur et d’engouement.
Quoi de mieux que de se tourner vers un objectif positif, malgré le chaos qui nous entoure ? 

 

De fait, la coupe du monde de football pourrait être un cadre idéal pour mobiliser les énergies en faveur d’une cause qui dépasse le seul sport.
Mais comment mobiliser dans ce cadre ?

 

2) L’actualité a montré que le foot, c’est génial, mais pas (plus) n’importe comment

Les interrogations sur la tenue de la coupe du monde au Qatar nous ont ouvert les yeux sur le désastre humain et environnemental qu’elle peut engendrer….

Les débats et indignations vont bon train autour de ce scandale climatique et humanitaire. Certaines grandes villes ont prévu de boycotter l’événement.
Cela aura-t-il suffisamment de poids pour faire changer la donne ?

La compensation des impacts négatifs de cet événement populaire doit être posée. 

 

3) La planète a besoin qu’on s’occupe d’elle en urgence


L’un de mes anciens patrons m’a dit un jour, alors que l’entreprise venait de perdre un marché très important pour réaliser un grand chantier : « OK c’est une crise, mais c’est intéressant de traverser une crise, ça nous oblige à devenir créatif ».
Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, nous sommes entrés « en guerre » contre le Covid. Et 18 mois plus tard, un premier vaccin voyait le jour. Nous avons donc su nous adapter et innover pour répondre à une situation de crise.

Il en va de même pour la planète : il est urgent de trouver des idées, d’innover, de repartir de zéro et de se demander : si demain, tout devait être repensé, comment pourrions-nous vivre ? Comment serions-nous logés ? Que mangerions-nous ? Quels seraient les nouveaux métiers utiles à la planète et aux individus ? 

Nous avons tous un pouvoir. Si nous sommes en vie et en bonne santé, que nous soyons riche ou pauvre, nous avons un pouvoir : celui de chercher des idées et des solutions.
Nous connaissons le problème, alors, maintenant, à nous de jouer. Quelles pourraient être les solutions ?

Et si en plus, nous étions récompensés pour avoir trouvé une solution capable d’être appliquée partout dans notre pays, voire, partout dans le monde, cela donnerait du sens à notre action.

 

Comment encourager l’innovation pour accélérer les remèdes ? Comment stimuler les réflexions pour définir de nouveaux modèles ?

 

4) La FIFA peut et doit agir

Et si la FIFA proposait, pour compenser son impact environnemental* à chaque coupe du monde, 2 trophées :  celui de la « Coupe du monde de foot » et celui de la « Coupe du monde de l’innovation environnementale et sociétale » ? 

Avec 4 catégories : « Enfants » / « Individuels » / « Entreprises »/ « Collectivités »

Cela donnerait une double chance à chaque nation de briller et d’être fière.

Cela encouragerait les initiatives personnelles autant que les initiatives collectives.

Cela permettrait de célébrer des victoires.

 

Et cela contribuerait assurément à transmettre une planète en bon état à nos enfants. 

 

Tous, à notre niveau, nous pouvons changer le monde.

Bon, ok, je suis peut-être utopiste, mais qu’ai-je à perdre ?

Si comme moi, vous pensez qu’on peut faire changer le cours des choses, aidez-moi à mobiliser les politiques, la presse, le monde du foot, partagez ce post sans tarder !

Merci à tous !

Sophie

*ce qui ne doit pas la dédouaner de veiller au respect des droits de l’homme et à la préservation de l’environnement, lors de l’attribution des pays d’accueil.

Comment le football pourrait servir la planète et redorer son image ?

Football et environnement

 

J’ai trop le moral ! Pas vous ? C’est bizarre, ça, pourtant il y a plein de choses qui vont bien en ce moment.

Haha, je blague bien sûr !

La guerre en Ukraine, l’inflation, le Covid, la pénurie de matières premières/de composants/d’essence, la crise énergétique, la grande démission, le quiet quitting, les jours qui raccourcissent…

J’en ai oublié, non ?

Quoi qu’il en soit, j’ai quand même le moral parce qu’il y a une chose qui va bien : la France a basculé. Cet été.

 

Si si, véridique. Avec cette incroyable canicule, venue s’ajouter aux phénomènes de tornades, pluies diluviennes, inondations, incendies…, la prise de conscience des français en matière d’urgence climatique est bel et bien arrivée.

Et je fais partie du panier, donc je sais de quoi je parle. 

Même si je trie mes déchets et que je covoiture régulièrement, je dois admettre que j’ai longtemps écouté le discours des défenseurs de l’écologie d’une oreille distraite.

J’avais tort.

J’ai compris cet été que notre climat allait continuer à se détériorer et que si nous ne faisions rien, nous laisserions un monde désœuvré à nos enfants.

 

« Faire quelque chose », cela va bien au-delà du tri des déchets et des trajets à vélo, bien au-delà aussi de la mise en place d’actions dites « RSE » (Responsabilité Sociétale des Entreprises), bien souvent insuffisantes dans les grands groupes.

Le système économique et environnemental doit être repensé globalement pour favoriser l’émergence d’un monde soutenable, qui permettent aux êtres humains de vivre bien, tout en préservant notre environnement.

Tout est lié, ce qui doit nous amener à une réflexion dans chacun de nos actes à titre personnel ou professionnel. Que pouvons-nous faire autrement pour combattre l’urgence climatique ?

Ce que je prévois de faire, d’acheter, de vendre, a-t-il du sens ? Quel est ce sens ? A qui cela profite-t-il ? Est-ce vraiment nécessaire ? D’autres choses sont-elles plus importantes ? Et me feraient-elles plaisir ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans des transformations environnementales et sociétales, le mouvement ne fait que commencer et c’est une excellente nouvelle !

 

Et vous, individuellement, que faites-vous ? Avez-vous des idées, vous, pour faire changer les choses ? 

Avez-vous un talent que vous pourriez mettre au service d’une innovation, qui viendrait révolutionner la marche de notre pays, et nous permettrait à tous de sécuriser cet avenir que nous souhaitons vivre en bonne santé et le plus vieux possible ?

Lors du congrès national du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) en mai dernier à Toulouse, j’ai eu la chance d’assister au discours de la jeune et courageuse Camille Etienne, qui disait « On n’a plus le temps ! Tous, à notre niveau, faisons un petit quelque-chose », puis à celui de Flore Vasseur venue présenter son film « Bigger than us ». Celle-ci a dit : « le foot motive, pas la planète ».

Une idée m’est alors venue…

 

1) Postulat de base : le foot fait vibrer les foules 

Le foot motive, c’est incontestable. Énormément. Étonnement. Outrageusement parfois. Mais plus que tout, le foot possède cet indéniable atout qu’il réussit à fédérer un pays tout entier lorsque son équipe arrive en finale d’une coupe du monde – même ceux qui n’adhèrent pas à ce sport !
Quand le moral des troupes est morose, il peut donc être très précieux de vivre un tel moment de ferveur et d’engouement.
Quoi de mieux que de se tourner vers un objectif positif, malgré le chaos qui nous entoure ? 

 

De fait, la coupe du monde de football pourrait être un cadre idéal pour mobiliser les énergies en faveur d’une cause qui dépasse le seul sport.
Mais comment mobiliser dans ce cadre ?

 

2) L’actualité a montré que le foot, c’est génial, mais pas (plus) n’importe comment

Les interrogations sur la tenue de la coupe du monde au Qatar nous ont ouvert les yeux sur le désastre humain et environnemental qu’elle peut engendrer….

Les débats et indignations vont bon train autour de ce scandale climatique et humanitaire. Certaines grandes villes ont prévu de boycotter l’événement.
Cela aura-t-il suffisamment de poids pour faire changer la donne ?

La compensation des impacts négatifs de cet événement populaire doit être posée. 

 

3) La planète a besoin qu’on s’occupe d’elle en urgence


L’un de mes anciens patrons m’a dit un jour, alors que l’entreprise venait de perdre un marché très important pour réaliser un grand chantier : « OK c’est une crise, mais c’est intéressant de traverser une crise, ça nous oblige à devenir créatif ».
Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, nous sommes entrés « en guerre » contre le Covid. Et 18 mois plus tard, un premier vaccin voyait le jour. Nous avons donc su nous adapter et innover pour répondre à une situation de crise.

Il en va de même pour la planète : il est urgent de trouver des idées, d’innover, de repartir de zéro et de se demander : si demain, tout devait être repensé, comment pourrions-nous vivre ? Comment serions-nous logés ? Que mangerions-nous ? Quels seraient les nouveaux métiers utiles à la planète et aux individus ? 

Nous avons tous un pouvoir. Si nous sommes en vie et en bonne santé, que nous soyons riche ou pauvre, nous avons un pouvoir : celui de chercher des idées et des solutions.
Nous connaissons le problème, alors, maintenant, à nous de jouer. Quelles pourraient être les solutions ?

Et si en plus, nous étions récompensés pour avoir trouvé une solution capable d’être appliquée partout dans notre pays, voire, partout dans le monde, cela donnerait du sens à notre action.

 

Comment encourager l’innovation pour accélérer les remèdes ? Comment stimuler les réflexions pour définir de nouveaux modèles ?

 

4) La FIFA peut et doit agir

Et si la FIFA proposait, pour compenser son impact environnemental* à chaque coupe du monde, 2 trophées :  celui de la « Coupe du monde de foot » et celui de la « Coupe du monde de l’innovation environnementale et sociétale » ? 

Avec 4 catégories : « Enfants » / « Individuels » / « Entreprises »/ « Collectivités »

Cela donnerait une double chance à chaque nation de briller et d’être fière.

Cela encouragerait les initiatives personnelles autant que les initiatives collectives.

Cela permettrait de célébrer des victoires.

 

Et cela contribuerait assurément à transmettre une planète en bon état à nos enfants. 

 

Tous, à notre niveau, nous pouvons changer le monde.

Bon, ok, je suis peut-être utopiste, mais qu’ai-je à perdre ?

Si comme moi, vous pensez qu’on peut faire changer le cours des choses, aidez-moi à mobiliser les politiques, la presse, le monde du foot, partagez ce post sans tarder !

Merci à tous !

Sophie

*ce qui ne doit pas la dédouaner de veiller au respect des droits de l’homme et à la préservation de l’environnement, lors de l’attribution des pays d’accueil.