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Face à l’omniprésence de la technologie dans nos vies et aux mutations qu’elle engendre, vous me faîtes régulièrement part de vos difficultés à vous projeter dans un métier qui pourrait disparaître dans les années à venir…

Cette question est aujourd’hui présente aussi bien chez les jeunes en recherche d’une orientation scolaire que chez les personnes en reconversion professionnelle et qui s’interrogent sur les débouchés d’une formation ou du choix d’un nouveau métier.

A terme, nous serons tous impactés par les mutations technologiques impulsées par l’intelligence artificielle, le Big Data, la Blockchain…

Mais je suis et je reste optimiste face au changement ! Comme les précédentes révolutions industrielles l’ont montré, les besoins essentiels des êtres humains que nous sommes, eux ne changeront jamais.

J’ai une totale confiance en l’humain pour s’adapter à une nouvelle donne économique. D’autant plus que les qualités humaines feront la différence, dans un monde où des tâches à moindre valeur ajoutée, répétitives ou pénibles, pourront être exécutées par des machines ou des algorithmes.

La véritable question face à la montée en puissance des métiers de demain, est la capacité et le temps d’adaptation de notre société face à ces changements et ceci pour ne laisser personne sur le bord de la route.

J’assistais récemment à une conférence de l’APEC sur les perspectives de l’Emploi Cadres en 2019, et certains chiffres qui y ont été présentés me paraissent bien illustrer le futur de l’emploi :

Si ces chiffres sont des tendances, les mutations sont bien réelles et nous devons faire face, dès aujourd’hui, aux changements à venir et à des questions qui font déjà notre actualité :

Toutes ces questions trouvent leur source dans le processus de transformation lourde de notre société et la seule réponse possible est d’engager notre propre transformation en intégrant à la fois le développement de compétences techniques et la reconnaissance de toutes les compétences humaines.

Pour tous

Le terme « soft skills », très employé ces dernières années, a permis de faire émerger l’importance des compétences « douces » en opposition aux seules compétences techniques. Aujourd’hui, il s’agit donc bien de changer de paradigme pour ne pas seulement valoriser les compétences techniques.

J’avais partagé avec vous l’été dernier, dans le tweet ci-dessous, les résultats du rapport « Futur of jobs » du Forum Economique Mondial qui mettait en avant le top 10 des aptitudes à posséder en 2020.

Comme vous pouvez le voir, cette liste ne fait état que de « compétences » humaines et nous invite à développer notre personnalité et notre rapport au travail de manière collaborative et transversale. Ces compétences, intrinsèquement liées à la personne, ont pour caractéristique commune de peu se prêter à l’obsolescence. Pour ma part, je pense que ces éléments donnent espoir pour un avenir où l’humain restera au centre des prises de décisions et des interactions humaines.

Pour les jeunes

La dernière étude de France Stratégie « Les métiers en 2022 » insiste sur le fait que les jeunes suivant des études supérieures longues auront de meilleures chances de s’insérer au marché du travail.

La poursuite d’études supérieures leur donne des atouts intellectuels : l’occasion de renforcer leur culture générale, d’apprendre à apprendre, et l’adaptation à différentes matières d’apprentissage.

Les diplômes restent, pour les entreprises, la garantie d’un profil adapté à leurs recherches.

L’orientation scolaire est donc une étape cruciale dans la future vie professionnelle des jeunes adultes. Le choix de son orientation scolaire doit prendre en compte la personnalité du jeune, l’ensemble de ses capacités, et ses goûts personnels.

Pour les salariés

La récente mise en œuvre de la Loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » remet le salarié au centre des décisions de formation. Le dispositif du Compte Professionnel de Formation (CPF) donne l’opportunité de se former et d’ajuster ses compétences tout au long de sa carrière professionnelle.

L’enjeu pour les salariés est donc d’embrasser la formation comme un levier d’employabilité. C’est une occasion de participer activement à l’évolution de leur carrière et d’ouvrir de nouveaux champs des possibles tout au long de leur vie.

Prenons l’exemple des compétences digitales : chaque salarié devrait mettre en œuvre son propre plan de formation pour être aussi à l’aise avec le digital quand il est utilisateur à titre personnel, que lorsqu’il utilise ses connaissances à titre professionnel.

 Le challenge est donc important pour les salariés qui doivent investir du temps et de l’énergie pour amorcer et réussir leur transformation professionnelle et ainsi pouvoir facilement changer de métier grâce à leur formation initiale et leur capital de compétences transversales.

Pour les entreprises

Dans un univers où les évolutions technologiques convergent, les entreprises doivent également investir dans leur capital humain car c’est peut-être (sûrement) lui qui fera la différence face aux concurrents.

Outre, la mise en place de conditions de travail qui permettent la polyvalence et l’agilité des salariés, il devient indispensable pour les entreprises d’investir dans leur transformation et notamment de :

En conclusion, que l’on soit un jeune adulte, un salarié en poste ou dirigeant d’une entreprise, les évolutions actuelles nous commandent d’agir, de modifier notre état d’esprit pour être agile, d’apprendre à apprendre tout au long de notre vie et de prendre nos responsabilités pour rester en phase avec les attentes d’un monde qui se redessine chaque jour…et que nous pouvons tous contribuer à façonner !

Sophie

 

Le travail change, changez avec lui !

Face à l’omniprésence de la technologie dans nos vies et aux mutations qu’elle engendre, vous me faîtes régulièrement part de vos difficultés à vous projeter dans un métier qui pourrait disparaître dans les années à venir…

Cette question est aujourd’hui présente aussi bien chez les jeunes en recherche d’une orientation scolaire que chez les personnes en reconversion professionnelle et qui s’interrogent sur les débouchés d’une formation ou du choix d’un nouveau métier.

A terme, nous serons tous impactés par les mutations technologiques impulsées par l’intelligence artificielle, le Big Data, la Blockchain…

Mais je suis et je reste optimiste face au changement ! Comme les précédentes révolutions industrielles l’ont montré, les besoins essentiels des êtres humains que nous sommes, eux ne changeront jamais.

J’ai une totale confiance en l’humain pour s’adapter à une nouvelle donne économique. D’autant plus que les qualités humaines feront la différence, dans un monde où des tâches à moindre valeur ajoutée, répétitives ou pénibles, pourront être exécutées par des machines ou des algorithmes.

La véritable question face à la montée en puissance des métiers de demain, est la capacité et le temps d’adaptation de notre société face à ces changements et ceci pour ne laisser personne sur le bord de la route.

J’assistais récemment à une conférence de l’APEC sur les perspectives de l’Emploi Cadres en 2019, et certains chiffres qui y ont été présentés me paraissent bien illustrer le futur de l’emploi :

  • La durée de vie d’une compétence technique est de 2,5 ans voire 1 an en 2025
  • 70% des emplois présents en 2035 n’existent pas encore ou les emplois actuels sont appelés à se transformer profondément
  • En 2060 : 10% de notre temps hebdomadaire sera consacré à l’apprentissage

Si ces chiffres sont des tendances, les mutations sont bien réelles et nous devons faire face, dès aujourd’hui, aux changements à venir et à des questions qui font déjà notre actualité :

  • Comment s’adapter au changement ?
  • Comment désapprendre et réapprendre ?
  • Comment adapter mes compétences et quelles compétences développer ?

Toutes ces questions trouvent leur source dans le processus de transformation lourde de notre société et la seule réponse possible est d’engager notre propre transformation en intégrant à la fois le développement de compétences techniques et la reconnaissance de toutes les compétences humaines.

Pour tous

Le terme « soft skills », très employé ces dernières années, a permis de faire émerger l’importance des compétences « douces » en opposition aux seules compétences techniques. Aujourd’hui, il s’agit donc bien de changer de paradigme pour ne pas seulement valoriser les compétences techniques.

J’avais partagé avec vous l’été dernier, dans le tweet ci-dessous, les résultats du rapport « Futur of jobs » du Forum Economique Mondial qui mettait en avant le top 10 des aptitudes à posséder en 2020.

Comme vous pouvez le voir, cette liste ne fait état que de « compétences » humaines et nous invite à développer notre personnalité et notre rapport au travail de manière collaborative et transversale. Ces compétences, intrinsèquement liées à la personne, ont pour caractéristique commune de peu se prêter à l’obsolescence. Pour ma part, je pense que ces éléments donnent espoir pour un avenir où l’humain restera au centre des prises de décisions et des interactions humaines.

Pour les jeunes

La dernière étude de France Stratégie « Les métiers en 2022 » insiste sur le fait que les jeunes suivant des études supérieures longues auront de meilleures chances de s’insérer au marché du travail.

La poursuite d’études supérieures leur donne des atouts intellectuels : l’occasion de renforcer leur culture générale, d’apprendre à apprendre, et l’adaptation à différentes matières d’apprentissage.

Les diplômes restent, pour les entreprises, la garantie d’un profil adapté à leurs recherches.

L’orientation scolaire est donc une étape cruciale dans la future vie professionnelle des jeunes adultes. Le choix de son orientation scolaire doit prendre en compte la personnalité du jeune, l’ensemble de ses capacités, et ses goûts personnels.

Pour les salariés

La récente mise en œuvre de la Loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » remet le salarié au centre des décisions de formation. Le dispositif du Compte Professionnel de Formation (CPF) donne l’opportunité de se former et d’ajuster ses compétences tout au long de sa carrière professionnelle.

L’enjeu pour les salariés est donc d’embrasser la formation comme un levier d’employabilité. C’est une occasion de participer activement à l’évolution de leur carrière et d’ouvrir de nouveaux champs des possibles tout au long de leur vie.

Prenons l’exemple des compétences digitales : chaque salarié devrait mettre en œuvre son propre plan de formation pour être aussi à l’aise avec le digital quand il est utilisateur à titre personnel, que lorsqu’il utilise ses connaissances à titre professionnel.

 Le challenge est donc important pour les salariés qui doivent investir du temps et de l’énergie pour amorcer et réussir leur transformation professionnelle et ainsi pouvoir facilement changer de métier grâce à leur formation initiale et leur capital de compétences transversales.

Pour les entreprises

Dans un univers où les évolutions technologiques convergent, les entreprises doivent également investir dans leur capital humain car c’est peut-être (sûrement) lui qui fera la différence face aux concurrents.

Outre, la mise en place de conditions de travail qui permettent la polyvalence et l’agilité des salariés, il devient indispensable pour les entreprises d’investir dans leur transformation et notamment de :

En conclusion, que l’on soit un jeune adulte, un salarié en poste ou dirigeant d’une entreprise, les évolutions actuelles nous commandent d’agir, de modifier notre état d’esprit pour être agile, d’apprendre à apprendre tout au long de notre vie et de prendre nos responsabilités pour rester en phase avec les attentes d’un monde qui se redessine chaque jour…et que nous pouvons tous contribuer à façonner !

Sophie